La séance a été relativement calme en Europe en attendant le verdict de l'Opep qui a confirmé en fin d’après-midi la prolongation jusqu'à fin 2018 de l'accord de réduction de la production pétrolière. Suite à cette annonce, le Brent a réagi avec une hausse de 0,47% qui lui permet de flirter avec le seuil des 64$ tandis que le WTI reste à l’équilibre.
A New York, l’heure est à l’optimisme malgré les incertitudes autour de la réforme fiscale. Porté par le rebond du secteur de l’énergie, le Dow Jones passe pour la première fois de son histoire au-dessus des 24.000 points. A Paris en revanche, après une ouverture en légère hausse, le CAC 40 a finalement accéléré à la baisse et clôture sur un repli de 0,47%, à 5372 points. A noter également sur le marché des changes la hausse prononcée de l’euro face au yen et contre le dollar qui propulse mal monnaie unique au-dessus du seuil des 1,19$.
Coté valeurs, la lanterne rouge du SBF 120 c’est Altran Technologies qui a annoncé le rachat de la société californienne Aricent pour un montant de 1,7 milliard d'euros. Avec cette acquisition, la SSII française confirme ainsi sa place de numéro un mondial des services d'ingénierie et de R&D. Mais ce qui passe mal auprès des actionnaires c’est l’augmentation de capital de 750 millions d’euros qui est prévue pour financer cette acquisition.
Plus forte hausse sur le CAC 40, TechnipFMC profite de la bonne orientation du secteur de l‘énergie à New York et de la bonne tenue des cours du pétrole après le verdict de l’Opep. Le titre s’adjuge 2,13% à 23,29euros. Dans le même secteur, CGG qui a beaucoup souffert durant sa phase de restructuration de capital signe la meilleure performance du SRD avec un gain de 6,58%
Enfin à noter sur le SBF 120 la belle performance de Metropole TV et TF1 qui s’adjugent respectivement 4,99% et 4,08%.
Gemalto grimpe de 1,3% après avoir prévenu qu’il anticipait une baisse de 28% à 35% de son résultat des activités opérationnelles en 2017. Le groupe a par ailleurs annoncé un projet de réorganisation qui se traduira par la suppression de 288 postes, soit près de 10% des effectifs français du groupe.