En Tunisie, les menaces sur la liberté d’expression et de la presse se font de plus en plus en lourdes. Le mois de juin a été tumultueux pour les journalistes et opposants politiques. Plusieurs journalistes tunisiens ont été convoqués par la justice et la police pour des propos tenus sur leurs antennes respectives, des propos à teneur politique ou des questionnements sur les forces de sécurité. Plus d’une vingtaine d’opposants et de personnalités politiques sont également toujours en prison dans le cadre d’une affaire de « complot contre la « sûreté de l’Etat » sur laquelle la justice communique peu.