Au Niger, le 5 janvier dernier, des bombes étaient larguées par l’armée dans l’Ouest du pays près de la frontière avec le Burkina Faso, tuant des civils. Dès le lendemain, les militaires au pouvoir reconnaissaient une bavure sans toutefois préciser le nombre de victimes. Un triste drame qui relance la question des victimes collatérales des conflits armés rarement au cœur des débats autour de la lutte antiterroriste.