Après le nouveau coup de boost enregistré hier grâce à l'annonce d'efficacité du candidat vaccin développé par Moderna, on a cru longtemps cru que le CAC 40 allait consolider aujourd'hui, mais non... Dans le rouge en cours de séance, il a entamé une remontée à partir de 16h pour finir en hausse : +0,21%, à 5483 points tout pile avec 3,7 milliards d'euros échangés.
Une progression à souligner d'autant que les marchés américains eux sont en repli avec un Dow Jones qui cède 0,6% à 17h45 vers les 29.785 points, après des chiffres décevants des ventes au détail qui n'ont progressé que de 0,3% en octobre après +1,6% le mois dernier. Le Nasdaq lui se replie de 0,25%, vers les 11.894 points.
Valeurs en hausse
Trigano était sur la bonne route. Pour son exercice 2019-2020 clos fin aout, le fabricant de camping-cars a publié des résultats annuels meilleurs que prévu avec notamment un résultat opérationnel courant à 180,6 millions (en baisse de 14,2%) là où les analystes tablaient sur 162 millions. Trigano table sur une «nette amélioration» de son activité et de ses résultats sur l'exercice 2020-2021 et va verser un dividende de 2,20 euros par action à ses actionnaires.
Vallourec grimpait également. Le groupe a confirmé avoir sollicité ses créanciers pour convertir plus de la moitié de leurs créances en capital, ce qui reviendrait à leur céder le contrôle de l'entreprise. Selon le journal Les Echos, "un peu moins de la moitié des créanciers (...) ne seraient pas en ligne avec ce scénario" et "certains ne veulent pas devenir actionnaires" de Vallourec.
Nexity était aussi bien orienté alors que sur le CAC 40 c'est Alstom qui menait le train des hausses. Alors que le groupe a annoncé une augmentation de capital pour financer le rachat des activités ferroviaires de Bombardier, Bouygues a annoncé mardi avoir placé 16,45 millions de droits préférentiels de souscription Alstom pour un montant total d'environ 49 millions d'euros. A l'issue de l'opération, le conglomérat détiendra environ 8% d'Alstom, contre 9,7% auparavant.
Valeurs en baisse
Du côté des baisses, Robertet était lanterne rouge du SBF 120 devant le producteur d'énergie Albioma.
On assiste encore à des prises de bénéfices sur des valeurs comme Klépierre ou Elior group après les rebonds récents.
Enfin sur le CAC 40, c'est Atos qui enregistre la plus forte baisse devant Dassault Systèmes. L'éditeur de logiciel a reporté de 2023 à 2024 l'objectif d'un bénéfice net par action d'environ 6 euros.
LG (redaction@boursorama.fr)