Après avoir hésité pendant une grande partie de la séance sur la direction à suivre, la Bourse de Paris a terminé la journée sur une note plus positive grâce à l'ouverture de Wall Street : +0,40% vers les 7.450 points, mais dans des volumes un peu timides, seulement 2,1 milliards d'euros échangés.
Outre-Atlantique, la situation est pourtant contrastée. A 17h45, le Dow Jones recule de 0,21% lesté par les pétrolières alors que le brut se replie de près de 4% vers les 75,80 dollars le baril de Brent. Boeing aussi a du plomb dans l'aile (-6%). La FAA, l'autorité américaine de l'aviation civile, a demandé l'inspection immédiate d'une centaine de Boeing 737 Max 9 après l'arrachage en plein vol d'une cloison appartenant à un appareil de ce type de la compagnie Alaska Airlines. Un incident impressionnant filmé par les passagers du vol. Le Nasdaq lui est bien mieux orienté : +1,1%.
Valeurs en hausse
Troisième séance de progression pour Elior qui finit en tête du SBF 120 devant Ayvens, nouveau nom d'ALD et Forvia.
Ca va bien aussi pour Biomérieux. Le spécialiste français du diagnostic in vitro a annoncé le rachat de Lumed, portant de 16 à 100% sa participation dans l'éditeur de logiciels qui a "créé un système d'aide à la décision clinique destiné à soutenir les hôpitaux dans l'optimisation des prescriptions d'antibiotiques et la surveillance des infections associées aux soins".
Sur le CAC 40, c'est Airbus qui volait le plus haut profitant des déboires de son grand rival américain, devant Kering, EssilorLuxottica et Teleperformance.
Valeurs en baisse
Les pétrolières et parapétrolières se replient dans le sillage du baril à l'image de Technip Energies, TotalEnergies ou encore Maurel & Prom.
De son côté, la nouvelle année n'a pas guéri Atos de sa séquence baissière : 7e séance dans le rouge et une chute de plus de 13% sur cinq jours glissants.
En fort recul aussi sur le SRD, Casino et Rallye. La Commission européenne a autorisé la reprise du distributeur par un consortium mené par Daniel Kretinsky. Le groupe précise toutefois que sa restructuration financière reste soumise à différentes validations. Parmi elles, l'octroi par l'AMF d'une dérogation à l'obligation pour le consortium de déposer un projet d'offre publique visant les actions de Casino.
LG (redaction@boursorama.fr)