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Le debrief Bourse du 29 mai : l'escalade Chine / Etats-Unis fait chuter le CAC 40

information fournie par Boursorama 29/05/2019 à 18:33

Ce n'est pas encore un very bad trip pour le CAC 40 mais il n'y a pas de quoi pavoiser non plus. L'indice français finit à -1,7% vers les 5222 points. La guerre commerciale pèse sur le moral des investisseurs alors que la Chine montre à son tour les muscles en menaçant de réduire ses exportations de terres rares, ce qui pourrait pénaliser des acteurs de la tech américaine.

Preuve que les marchés commencent à s'inquiéter de possibles répercussions sur la croissance, les taux à 10 ans américain a touché 2,219% aujourd'hui, son plus bas niveau depuis 2017. Les indices américains se replient donc logiquement, le Dow Jones de -1,12% et le Nasdaq de -1% vers 17h40.

Sur le SBF 120 c'est Ipsos qui est lanterne rouge

Ca plie à nouveau pour Arcelormittal (-4,06%), Le géant de l'acier a annoncé qu'il abaissait - de nouveau - sa production en Europe.  Le 6 mai, il avait déjà annoncé une réduction temporaire de trois millions de tonnes de sa production sur une base annualisée. Pour rappel, il réalise 47% de sa production sur le vieux continent.

Derrière prises de bénéfices sur Casino qui a annoncé qu'il n'y aurait pas de versement d'acompte de dividende cette année.  Et puis S&P a abaissé de deux crans, à «B», la note du groupe de distribution.

Le regain de tension sur le front de la guerre commerciale pénalise logiquement les équipementiers auto : Michelin, Valeo, Plastic Omnium.  Ou encore les valeurs du luxe avec Kering,

Elior non plus n'est pas dans son assiette. Lors de la publication de ses semestriels, le groupe a abaissé ses prévisions tablant désormais sur une croissance organique en recul de 1% sur l'exercice en cours, contre une progression supérieure à 1% annoncée auparavant

Au sein de cet océan de baisse, on retrouve eh bien Renault qui continue à profiter de ses projets de fusion avec Fiat

EDF aussi ne manquait pas de jus, les investisseurs spéculant sur la réorganisation à venir du groupe d'énergie. La piste la plus probable pour les observateurs : la nationalisation des activités nucléaires et la privatisation progressive d'une autre structure où seraient regroupées les activités dans les énergies renouvelables, les services, la fourniture d'électricité aux particuliers, et la distribution.

Trigano et Lagardere sont également bien orientés

Exceptionnellement pas de debrief bourse demain et vendredi.

LG (redaction@boursorama.fr)


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EDF
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