Comme toutes les places de marchés mondiaux, la Bourse de Paris dégringole après la décision de Vladimir Poutine de lancer une opération militaire en Ukraine.
Le CAC 40 recule de 3,83% et termine la séance vers les 6521 points dans un volume d'échanges très important : presque 9 milliards d'euros échangés ce soir.
Outre-Atlantique, sans surprise les marchés sont eux aussi plombés par l'offensive russe. Au moment de la clôture parisienne, le Nasdaq résiste mais le S and P 500 recule de 1%, le Dow Jones lâche 1,83%.
Du côté des valeurs françaises, les plus exposées à la Russie accusent en toute logique les baisses les plus marquées.
Dans l'automobile d'abord, Renault lâche 9%. Le marché redoute que la situation actuelle se répercute sur ses activités en Russie, où sa filiale Avtovaz est le premier acteur du marché.
Dans les banques ensuite car les établissements européens sont très exposés au marché russe. Société Générale perd un peu plus de 12%, le titre est lanterne rouge de l'indice. La banque réalise autour de 7% de son bénéfice net en Russie selon les analystes de JPMorgan.
En recul aussi, BNP Paribas qui perd 7,49%. Crédit Agricole -6,45%.
A contrario et en toute logique, ce contexte bénéficie aux acteurs de la défense. Seules hausses du marché parisien. Thalès 4,87%, Dassault Systèmes : +1,5%.
De leur côté, les cours du pétrole poursuivent leur ascension, ils sont au plus haut depuis 2014. Le baril de Brent s'échange à 103 dollars. Le WTI à 96 dollars.
Et TotalEnergies qui devrait bénéficier de cette flambée est aussi en repli : -3,87%. Le groupe est en effet très présent en Russie via sa participation de 19,4% dans Novatek.
Dans cette actualité du jour très mouvementée, un mot quand même sur les résultats du jour, avec une déception du côté de Fnac Darty qui dit rester prudent pour 2022 au regard de la crise sanitaire et de l'inflation. Le groupe a fait état pour 2021 d'un chiffre d'affaires en hausse de 7,4%.