Semaine qui débute dans le vert avec un CAC 40 qui s'adjuge 0,66% à 5265 pts. Pourtant la prudence reste de mise sur les marchés à quelques heures d'un nouveau vote sur le brexit.
Après un premier rejet au mois de janvier, la Chambre des Communes aura l'occasion une seconde fois de ratifier l'accord sur le Brexit conclu par Theresa May avec l'Union européenne. Or les chances d'un vote défavorable demeurent élevées et l'hypothèse la plus probable reste la prolongation du délai prévu dans l'article 50 qui permet à un pays de sortir de l'union européenne. Sur le front économique, la Banque de France a abaissé sa prévision de croissance pour le premier trimestre 2019 pour l'Hexagone et anticipe désormais une croissance de 0,3% sur les trois premiers mois de l'année, contre +0,4% auparavant.
Du coté des valeurs, le secteur bancaire remonte la pente après avoir été chahuté suite à la réunion de la Bce qui a sabré ses perspectives de croissance pour la zone euro et annoncé un nouveau programme de soutien à l'économie. Société Générale clôture en tête du CAC40 avec +4,17%, devant Crédit Agricole avec +2,7%.
Korian termine dans le vert alors que le bureau d'analyses Berenberg a entamé le suivi des titres de l'exploitant français de maisons de retraite avec une recommandation d'achat et un objectif de cours de 44 euros.
A l'inverse, Safran pâtit en bourse du crash du Boeing 737 Max 8 de la compagnie Ethiopan Airlines. Dans le cadre de sa coentreprise avec General Electric l'équipementier aéronautique est en effet le fournisseur du moteur LEAP-1B utilisé sur cet appareil.
Sur le SBF 120, Genfit profite de l'approbation par la FDA, l'autorité sanitaire américaine, de son protocole d'essai clinique de phase 2 pour elafibranor dans la NASH pédiatrique.
Renault progressait de 2,69% à 58,68 euros avant la tenue d'une conférence de presse par l'ensemble des dirigeants des membres de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Elis le spécialiste de la blanchisserie industrielle remonte un peu la pente après avoir été sanctionné par le marché en raison de perspectives jugées timides tandis que le secteur défensif, à l'image de L'Oréal et de Pernod Ricard, s'inscrit en queue de peloton.