Fin de semaine qui s’achève largement sous les 5100 points pour l’indice parisien. Le CAC 40 clôture en forte baisse 1,41% à 5079 pts. Même constat sur la semaine, avec un CAC 40 qui signe une lourde perte de 5,33 %. Ailleurs en Europe, même tendance, les marchés européens restent fébriles après le plongeon la veille de Wall Street. La place new yorkaise tente pourtant un rebond technique au lendemain de sa chute mais les marchés européens n’en n’ont pas vraiment profité et sont restés chaotiques jusqu’à la clôture.
Coté valeurs seulement deux valeurs parviennent à se hisser en territoire positif sur le CAC 40. L’Oréal parvient à grappiller 0,32% après plusieurs incursions dans le rouge. Le groupe de cosmétiques a dévoilé une croissance organique plus élevée que prévu au quatrième trimestre, grâce aux performances de sa division de produits de luxe dont les ventes explosent auprès de la clientèle chinoise.
En tête du SBF 120, Tarkett bondit de 6% après des résultats annuels meilleurs que prévu en 2017 qui viennent confirmer la bonne dynamique du quatrième trimestre. En guise de perspectives, le fabricant de revêtements de sols va poursuivre ses efforts en termes de prix pour compenser la hausse des matières premières. Le groupe confirme par ailleurs ses objectifs 2020, à savoir un chiffre d'affaires de 3,5 milliards d'euros et une marge d'Ebitda ajusté supérieure à 12%. Dans la foulée, Oddo BHF et CM-CIC ont maintenu leur recommandation à l’achat sur la valeur.
A l’inverse, Amundi dégringole après avoir publié un résultat net de 681 millions d’euros, en hausse de 19,9%. La filiale de Crédit agricole qui a bouclé cet été le rachat de l'italien Pioneer, a annoncé viser une collecte nette d'au moins 150 milliards d'euros entre 2018 et 2020 dans le cadre de sa nouvelle feuille de route stratégique. Un objectif de collecte prudent et inférieur à la collecte réalisée au cours des deux derniers exercices.
Ingenico gagne 1,66% alors que Atos réfléchirait à une offre sur la filiale paiements du groupe suisse SIX, signe que les acteurs du paiement électronique sont particulièrement courtisés, après l’offre de Thalès sur Gemalto.