Au lendemain d'un lundi noir, la Bourse de Paris a tenté un rebond sans grand succès… Le CAC 40 termine en territoire négatif : -0,4% vers les 4772 points.
Il faut dire que la perspective de nouvelles restrictions aux déplacements pour éviter une aggravation du contexte sanitaire limite toute prise d'initiative. Après Madrid, c'est en effet au tour de Londres de prendre des mesures…
Dans cette situation, malgré des plans de soutien massifs pour relancer l'économie, le facteur sanitaire reste l'élément clé. Et la chute des marchés d'hier correspond à cette prise de conscience. De nouvelles mesures pour freiner le virus sont aussi un frein à la reprise et donc à la croissance.
Du côté des valeurs cotées sur le CAC 40, les bancaires ont tenté de se remettre du plongeon de la veille. Sans succès…-0,10% pour Société Générale , -0,57%% pour Crédit Agricole , -0,52% pour BNP Paribas ..
Le rebond a toutefois tenu pour le secteur automobile. +3,63% pour Peugeot, +2,66% pour Renault…
Unibail-Rodamco-Westfield prend la tête de l'indice. A souligner tout de même que le titre de la foncière commerciale affiche une baisse de 76 % depuis le début de l'année.
A l'inverse et comme hier, les valeurs liées au tourisme, au transport ou au secteur aérien continuent d'être sous pression. 2,7% de baisse pour Airbus.
Mauvais démarrage également pour Alstom qui fait son retour dans l'indice CAC 40 : - 1,59 %.
Accor, désormais coté sur le SBF 120 recule. Les incertitudes sur le secteur du tourisme pèsent également sur Air France.
Côté hausse, Lagardère profite du feu vert de l'autorité de la concurrence donné à Mediawan pour le rachat de Lagardère Studios .
Ubisoft est soutenu par les spéculations sur son avenir à la suite du rachat par Microsoft d'un éditeur de jeux. +1,35%.
Enfin au moment de la clôture parisienne, les marchés américains évoluent en ordre dispersé en attendant l'audition de Jerome Powell par la commission des services financiers de la Chambre des Représentants. Le président de la Fed doit en effet s'exprimer sur la menace que fait peser le risque sanitaire sur l'économie mondiale.