La France a rapatrié mardi 35 enfants et 16 mères qui avait rejoint l'organisation État islamique, et se trouvaient jusqu'alors dans des camps de prisonniers jihadistes du nord-est de la Syrie, gérés par les forces kurdes. Le gouvernement refusait jusqu'à présent de rapatrier ces Françaises et pratiquait pour les enfants une politique "au cas par cas". L'analyse de notre reporter James André, qui s'était rendu rendu avec Mayssa Awad et Roméo Langlois dans le camp d'Al-Hol, en Syrie, en 2019.