Ambiance compliquée pour cette dernière séance de la semaine. Après avoir sensiblement réduit ses pertes dans la matinée, le CAC 40 s'est enfoncé dans la dernière heure de cotation sous les 6000 points en apprenant la contraction de l'activité du secteur privé aux Etats-Unis. L'indice PMI établi par IHS Markit est en effet tombé sous le seuil critique des 50 points à 49,6. L'indice phare parisien a finalement repassé le seuil des 6000 points pour terminer vers les 6029 points.
Du côté des valeurs, Technip est fortement affecté par le repli du pétrole. Le brent cède 2% après les nouvelles informations sur le coronavirus. Il faut dire l'augmentation du nombre de cas en dehors de la Chine laisse désormais craindre un scénario plus sombre pour l'économie mondiale. Résultat, le secteur de l'automobile, très dépendant de la demande chinoise est également emporté par la tendance baissière : Renault est lanterne rouge de l'indice –2,99%, Peugeot -1,52%.
Côté hausses sur le CAC 40, Vivendi progresse légèrement +0,88% tout comme Atos +0,59%.
Sur le SBF 120, Sopra Steria, numéro trois Français des services informatiques, est porté par la publication de résultats en hausse au titre de l'année 2019, et termine en tête de l'indice. Le groupe a par ailleurs annoncé être en négociation pour racheter son concurrent SodiFrance. Virbac est également bien orienté. L'action du laboratoire vétérinaire prend presque 3%
A contrario Eramet - 4,91% continue d'être sanctionné après la publication de ses résultats hier.
Valeo recule également après une chute de 43% de son bénéfice net, à 313 millions d'euros en 2019. L'équipementier automobile ayant toutefois annoncé un net redressement de ses flux de trésorerie.
L'action Genfit a accusé dans la matinée un des plus forts replis de la Bourse de Paris avant de se reprendre. La biotech a en effet annoncé le report de la publication des premiers résultats de l'essai final sur sa molécule phare contre la maladie du foie NASH.
Outre-Atlantique, Wall Street succombe à un regain d'inquiétude concernant le coronavirus. Des mauvaises nouvelles incitent les investisseurs à se replier sur les valeurs refuges comme l'or au plus haut depuis 2013, et ce au détriment des actions.