La Bourse de Paris continue de creuser ses pertes dans un contexte international très tendu. Malgré les lourdes sanctions internationales, Moscou entend en effet poursuivre son offensive jusqu'à ce que ses objectifs soient atteints.
Le CAC 40 termine sous les 6400 points avec un repli de 3,94%.
Du côté des valeurs,
La pression du gouvernement s'accentue sur les entreprises françaises implantées en Russie. « Je crois qu'il y a désormais un problème de principe » estime Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie.
Dans le viseur notamment Engie qui abandonne un peu plus de 13% sur cette séance. Le groupe a en effet participé au financement du gazoduc Nord Stream 2. Dans un communiqué tout juste publié, le groupe dit se conformer et se conformera aux sanctions qui pourraient être prises.
TotalEnergies résiste sur les marchés et ne perd que 2,72%. Le groupe indique ce mardi rester en Russie mais dit qu'il ne développera pas de nouveaux projets dans le pays.
L'accumulation des sanctions prononcées contre l'appareil économique et financier russe continue de faire dégringoler les valeurs bancaires. Société Générale lâche par exemple encore 9,36 %.
A contrario, le secteur de la défense tire toujours profit de la situation. Le titre de Thalès gagne encore 5,15%. Jefferies a d'ailleurs relevé sa recommandation sur le titre de « conserver » à « acheter ».
Parmi les hausses aussi ArcelorMittal qui profite de l'envolée des matières premières : +2,87% et Teleperformance (+0,18%), le titre bénéficie toujours de la publication de ses résultats.
Sur le SBF 120,
Atos dégringole après avoir présenté des perspectives pour 2022 jugées décevantes par les analystes. Le groupe a en outre fait état de lourdes pertes au titre de 2021 : 2,96 milliards d'euros contre un bénéfice net de 550 millions d'euros en 2020.
Enfin, on termine par les marchés américains et sans surprise Wall Street a ouvert en baisse affecté par une escalade des tensions en Ukraine.