A l'issue d'une semaine marquée par de nombreuses publications d'entreprises, les investisseurs attendent de nouveaux catalyseurs. D'autant que le possible regain de tensions entre la Chine et les Etats-Unis incite plutôt à la prudence.
Après un démarrage dans le rouge, le CAC 40 a finalement décidé d'aller de l'avant, et termine sur une hausse de 0,60% vers les 5703 points.
Du côté des valeurs, EssilorLuxottica est plébiscité en raison de plusieurs relèvements de recommandations : +3,56%, plus forte hausse de l'indice. Le titre bénéficie notamment d'une note favorable de Goldman Sachs qui reste à l'achat et qui relève son objectif de cours à 160 euros contre 154. Révision à la hausse également pour le broker Oddo BHF qui passe à 153 euros sur le titre contre 138.
Rebond aussi pour Unibail-Rodamco-Westfield , qui a longtemps occupé la première place de l'indice. Un rebond de presque 3% qui ne permet pas toutefois pas d'effacer les lourdes pertes de la veille.
L'Oréal est également très bien orienté. Un peu plus de 3% de hausse. Le marché apprécie la hausse de presque 4%, à 4 euros du dividende. Le groupe se dit par ailleurs confiant dans sa capacité à réaliser une « année de croissance du chiffre d'affaires et des résultats » en 2021 sous réserve de l'évolution de la crise.
A l'inverse, Alstom enregistre le plus fort repli : -2,84%.
Société Générale est pénalisé par des prises de bénéfices et recule d'un peu plus de 1%.
Sur le SBF 120, et au coude à coude, c'est finalement Rexel qui occupe la première place du podium porté par plusieurs notes d'analystes.
Eutelstat s'offre également une progression d'un peu plus de 6% après avoir légèrement révisé à la hausse sa prévision de chiffre d'affaires des activités opérationnelles pour l'exercice 2020-2021.
Malgré le recul des cours du brut qui ont atteint en milieu de semaine leur plus haut depuis un an, le titre du parapétrolier Vallourec progresse de 5%.
Le marché salue également les résultats de la FDJ qui enregistre un bénéfice net annuel de 214 millions d'euros, légèrement au-dessus des anticipations. Le titre a toutefois nettement réduit sa progression dans la journée après un bond de plus de 7% à l'ouverture.
A contrario, Neoen recule et chute de plus de 11% sur une semaine, toujours pénalisé par un arbitrage en faveur du nouveau venu sur la cote HRS.
Recul aussi pour Rubis qui a vu son chiffre d'affaires chuter de 25% en 2020.
Outre-Atlantique, la Bourse de New York évolue en ordre dispersé au moment de la clôture parisienne, à la veille d'un long week-end.