D'abord portée par les annonces de la BCE de la veille qui s'engage à une révision de sa politique monétaire accommodante en douceur, la Bourse de Paris a finalement basculé dans le rouge.
Le CAC 40 termine la séance sur une baisse de 0,31% vers les 6663 points.
Du côté des valeurs,
Après avoir perdu presque 3% dans la matinée suite à l'annonce de sa sortie du CAC 40 vendredi prochain, Atos s'est finalement offert une progression de 5,83%, plus forte hausse de l'indice. Le marché voit en effet l'opportunité de se positionner sur une action qui a chuté de presque 45% depuis le début de l'année.
Dans la tech, on note la progression de Schneider Electric qui gagne 0,86%.
Toujours du côté des hausses, la détente entre Washington et Pékin profite au luxe. Hermès avance de pratiquement 1%.
LVMH gagne 0,77% et profite également d'un relèvement de recommandation de HSBC qui passe à "acheter" sur le titre contre "conserver" et remonte son objectif de cours à 760 euros contre 710 euros.
A l'inverse,
La foncière Unibail-Rodamco-Westfield accuse une nouvelle séance de repli, plus de 4% de baisse, le titre est lanterne rouge de l'indice.
A la baisse également, Alstom qui recule de 2,70%.
Dans l'actualité du SBF 120, Derichebourg conformément à la décision prise par le Conseil Scientifique des Indices d'Euronext Paris, intègre ce soir le SBF 120 après la clôture des marchés. Le titre progresse légèrement de 0,15%.
Du côté des baisses, Rubis est pénalisé par des prévisions décevantes malgré des résultats semestriels solides.
La biotech Valneva est toujours en baisse
A contrario Elior s'offre une deuxième séance de hausse, tout comme Eramet.
Enfin outre-Atlantique, la Bourse de New York a ouvert en hausse vendredi après quatre séances de repli, soutenue par l'annonce d'un réchauffement entre Washington et Pékin qui a éclipsé momentanément les interrogations sur la vigueur de la reprise de l'économie.