Séance qui se termine en territoire positif avec un CAC 40 qui parvient à rallier le seuil des 5300 points en clôture, ce qui n’était pas arrivé depuis le 28 février dernier. La tendance a été alimentée par le net rebond des indices à New York qui n’ont pas masqué leur soulagement après le discours qui s’est voulu rassurant du président chinois, Xi Jinping, face au risque d’une guerre commerciale. Autre facteur qui a soutenu la tendance, l’ouverture du bal des publications trimestrielles d’entreprises avec le géant du luxe LVMH qui a surpris positivement. A l’issue de la séance, le CAC s’adjuge 0,84% à 5307 points.
Du coté des valeurs, la saison des résultats ne pouvait pas mieux commencer avec LVMH qui bondit de 4,92%, après avoir entamé l'année sur une nouvelle progression de ses ventes, qui s'approchent des 11 milliards d'euros sur le seul premier trimestre, notamment grâce à la belle performance de Louis Vuitton. Dans la foulée, plusieurs analystes ont révisé à la hausse leurs objectif de cours. C’est le cas de Deutsche Bank qui monte son objectif de cours à 278 euros contre 270 euros ou de Barclays qui relève son objectif de cours à 255 euros contre 245 euros.
En tête du SBF 120, Ingenico bondit de 7,1% à 72,70 euros, après l'annonce d'une OPA de la part de l'américain Verifone. Un consortium de fonds de private equity a proposé une prime de 54% sur le dernier cours d'hier. Selon Invest Securities, la transaction de Verifone dont le montant atteint environ 3,4 milliards de dollars, fait ressortir une sous-évaluation de 25 à 30%', ce qui pourrait relancer la spéculation sur le dossier.
Le secteur parapétrolier se distingue également dans le vert dopé par le rebond du cours du Brent qui vient de franchir la barre des 70$. Vallourec et Technip FMC bondissent respectivement de 4,7 % et 4,03%.
A l’inverse, Air France-KLM perd du terrain alors que les pertes liées à sept jours de grève chez Air France sont estimées à 170 millions d'euros, selon la direction. Du coup la hausse de 5,4% du trafic en mars est passée inaperçu.
Sur le SRD, Sequana plongeait de 7,13% à 0,67 euro, le géant de la papeterie est logiquement sanctionné après l’annonce d'une perte nette plus que doublée en 2017, à 115 millions d'euros.