Après le coup de semonce qui a entrainé le marché parisien sous le seuil des 5300 points, l'heure est désormais à l'apaisement. Le CAC 40 s'offre un rebond de 0,87% et clôture à 5327points. La tendance a été soutenue par l'adoucissement de la position de l'administration Trump qui ne va finalement pas mettre sur pied un nouvel arsenal protectionniste qui ciblerait la Chine. La Maison Blanche envisagerait de se reposer sur le Comité (CFIUS) pour tout ce qui concerne les investissements étrangers ce qui rassuré les investisseurs quant au spectre d'une escalade des tensions commerciales.
Du côté des valeurs, le secteur pétrolier profitait de la hausse du prix du baril après l'avertissement de Washington demandant aux autres pays de cesser d'importer du brut iranien. Autre nouvelle qui fait remonter les cours de l'or noir, la forte baisse surprise des barils des stocks américains qui ont chuté de 9,9 millions de barils. Dans la foulée Technip FMC prenait 5,4% et CGG 5,52%
Dans le même secteur, Rubis se distingue en baisse, plombée par Beerenberg qui passe d'achat à conserver sur le spécialiste du stockage de produits pétroliers.
Après une incursion sous le seuil de l'euro symbolique, Technicolor est lanterne rouge du SBF 120, et se rapproche sur ses plus-bas de plus de sept ans. En cause, Oddo qui craint que les coûts de restructuration pourraient être plus élevés que prévu en 2018. Le surplus est évalué à environ 40 millions d'euros. Le broker a maintenu sa recommandation «neutre» sur la valeur mais abaissé son objectif de cours de 1,60 à 1,30 euro.
Le secteur aéronautique avait le vent en poupe porté par l'apaisement des tensions commerciales et la baisse de l'euro qui repasse sous le seuil des 1,16$. Airbus et Safran se distinguent parmi les plus fortes hausses sur le CAC avec des hausses de 2,72% et 2,47%.
A l'inverse, Eurofins profitait d'un relèvement de sa recommandation par Jefferies, au lendemain de l'annonce de son relèvement d'objectifs de chiffre d'affaires. Le broker relève sa recommandation de 'conserver' à 'achat' et son objectif de cours de 500 à 525 euros sur le titre du prestataire de services de bio-analyse.
Elior poursuit sa glissade après avoir été dégradée par Crédit Suisse qui ont coupé leur objectif de cours de 18,4 à 13,9 euros.