Le Tchad a adopté plusieurs dispositions repoussant de deux ans la tenue d'élections et autorisant le dirigeant intérimaire Mahamat Deby à rester au pouvoir jusqu'au scrutin auquel il lui sera permis d'être candidat. Ces décisions vont à l'encontre des préconisations de l'Union africaine, des États-Unis et d'autres puissances étrangères selon lesquels la junte ne doit pas monopoliser le pouvoir en prolongeant la transition ou en présentant des candidats à la présidence.