Peut-on choisir la façon dont on meurt et le moment ? Alors que le Président français Emmanuel Macron doit recevoir les premières conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie le 3 avril, la possible légalisation d’une "aide active à mourir" est sur la table en France, à l'instar de ce qui se fait chez certains voisins européens. Aux Pays-Bas, en Belgique, ou en Espagne, les médecins peuvent aider un patient à mourir en injectant un produit létal. D’autres États membres ont légalisé ou dépénalisé le suicide médicalement assisté*, comme en Autriche, mais aussi en Italie. Troisième option : l’équipe médicale en charge du patient décide de ne pas prendre de mesures pour prolonger la vie, en administrant des analgésiques et débranchant le respirateur, par exemple, ce qui est possible en France avec la loi Clays-Leonetti. En revanche, dans neuf pays européens, toute aide à mourir reste totalement interdite.