Au Gabon, le gouvernement a coupé internet et instauré un couvre-feu en invoquant des risques de violences, peu avant la fin de la présidentielle opposant le sortant Ali Bongo Ondimba à son principal opposant, Albert Ondo Ossa, qui venait de dénoncer des "fraudes" et d'exiger d'être proclamé vainqueur à l'issue du scrutin.