À peine la Russie avait-elle proclamé la prise de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, qu’elle faisait face à des démentis, et surtout à une attaque sur son sol. En s’en prenant à la région frontalière de Belgorod, côté russe, des groupes armés ralliés à Kiev ont porté pour la première fois les affrontements au sol sur le territoire de Vladimir Poutine. De quoi déstabiliser les Russes, mais aussi aggraver la répression contre les opposants. L'analyse de Nadezhda Kutepova, juriste russe réfugiée en France.