Le CAC 40 est venu confirmer et intensifier le son rebond de la veille. L'indice termine la journée en reprenant les 7000 points, en progression de 1,12% vers les 7005 points. On a eu la Fed au programme hier soir qui a annoncé doublement de la réduction du montant de ses achats d'actifs à compter de janvier. Elle vise également trois hausses de taux en 2022, trois en 2023 et deux autres en 2024 Aujourd'hui c'était autour de la BCE : la banque centrale européenne qui laissé ses taux d'intérêt inchangés et confirmé la réduction progressive du montant de ses achats dans le cadre de son programme d'urgence face à la pandémie (PEPP), qui s'achèvera fin mars 2022.
Aux Etats-Unis à 18h, les indices évoluent en ordre dispersé avec un indice Dow Jones en progrès de 0,44% vers les 36.086 points alors que le Nasdaq corrige de près de 1,35% vers les 15.360 points après sa nette hausse de la veille.
Valeurs en hausse
Valneva domine largement le palmarès du SBF 120. La biotech a dévoilé des premiers résultats positifs pour l'utilisation de son candidat vaccin contre le Covid-19 comme dose de rappel.
Derrière, la hausse des métaux et matières premiuères profite à Eramet, Arcelormittal ou encore TotalEnergies
A noter aussi sur le CAC 40 la progression des constructeurs automobiles Stellantis et Renault et la prise d'altitude d'Airbus alors que le géant de l'aviation a été choisi par la compagnie australienne Qantas comme fournisseur privilégié au détriment de l'américain Boeing. Sur le SRD, l'équipementier aéronautique Lisi progresse également de 7%.
Valeurs en baisse
Grosse panne de courant pour l'action EDF. Le titre décroche de plus de 15% alors que le producteur d'électricité a dû réviser à la baisse son objectif d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) pour 2021, désormais attendu entre 17,5 et 18 milliards d'euros, contre un objectif d'Ebitda supérieur à 17,7 milliards auparavant. En cause, l'arrêt par précaution des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Chooz dans les Ardennes pour vérification d'éventuels défauts sur son circuit de refroidissement de secours.
Getlink avait aussi du mal à voir le bout du tunnel. L'exploitant du tunnel sous la Manche est pénalisé par les restrictions imposées par le gouvernement français aux voyages au Royaume-Uni, touché de plein fouet par le variant Omicron.
STMicro et FDJ complètent le tableau.
LG (redaction@boursorama.fr)