La Bourse de Paris a creusé ses pertes dans l'après-midi pour retomber sous le seuil des 5000 points. Le CAC 40 termine à - 1,22% vers les 4978 points.
Il faut dire que l'évolution de la situation sanitaire qui vient de nouveau remettre en cause la potentielle vigueur de la reprise et les doutes émis par la Fed mercredi continuent de plomber le moral des investisseurs.
Outre-Atlantique, la déception de la Réserve fédérale stoppe d'ailleurs toujours toute initiative. Après un démarrage en ordre dispersé, les principaux indices ont basculé en territoire négatif.
L'actualité du jour sur les marchés européens est marquée par le rachat de Bankia par CaixaBank, un accord qui donne naissance à la plus grande banque d'Espagne en volume d'actifs. Mais le secteur bancaire n'en bénéficie pas. Plus de 3% de baisse pour Société Générale et Crédit Agricole, -2,34% pour BNP Paribas.
L'autre information en matière de fusions acquisitions vient de LSE. L'opérateur de la Bourse de Londres a annoncé être en négociations exclusives avec Euronext sur la cession de sa filiale Borsa Italiana, l'opérateur de la Bourse de Milan. Résultat, la plateforme qui gère notamment la Bourse de Paris se place en tête du SBF 120.
Parmi les hausses du jour sur le CAC 40, le secteur technologique parvient à tirer son épingle du jeu. Worldline est en tête de l'indice +1,70%. Dassault Systems est également bien positionné +1,11%. Soitec grimpe aussi sur le SBF 120.
A l'inverse, la dégringolade se poursuit pour Unibail-Rodamco-Westfield qui a annoncé mercredi une augmentation de capital. Par ricochet, les foncières commerciales cotées sur le SBF 120 sont sanctionnées. Klépierre et Mercialys chutent de 10%.
Lagardère continue de son côté sa dégringolade. -15% en une semaine.