Il change d'avis notre donald
Le président américain a déclaré jeudi soir qu'il préférerait ne pas imposer de droits de douane à la Chine, un revirement apparemment bru tal après ses promesses répétées de frap per le plus grand rival économique des États-Unis avec de lourdes taxes à l'importation.
Avant son élection, Donald Trump s'était montré déterminé à imp oser de nouveaux droits de douane sur tous les produits importés, pour préserver l'appareil productif américain. Il n'écartait pas l'éventualité qu'ils atteignent 60%, voire davantage, pour les produits chinois.
Ce revirement "a rappelé aux investisseurs qu'il y avait donc encore une marge de manoeuvre pour les droits de douane", qui constituent "plus probablement un stratagème de négociation qu'un fait accompli", souligne Sam S to va ll.
Cette annonce inattendue a pé na lisé le billet vert face aux autres devises, les investisseurs tablant sur une inflation par conséquent moins importante aux États-Unis, qui devrait faciliter la baisse de taux de la Fed.
En milieu de journée, la devise américaine a chuté de plus de 1% face à la livre et à l'euro. Elle a reculé de 1,04% face à la livre, à 1,2484 dollar, et a lâché 0,79% face à l'euro, à 1,0497 dollar.
Côté obligataire, l'emprunt à dix ans américain s'établissait à 4,61%, contre 4,64% la veille en clôture.
Le marché a aussi le regard tourné vers la prochaine réunion de la Fed, prévue mardi et mercredi prochain, qui devrait se conclure par un maintien des taux à leur niveau actuel.
Le marché "est plus préoccupé par ce que la Fed va dire que par ce qu'elle va faire" lors de sa prochaine réunion, résume à l'AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investment.
Pluie de résultats Les marchés suivent aussi avec attention la saison des résultats qui prend de l'ampleur cette semaine en Europe et aux États-Unis.
Le groupe de luxe britannique Burberry, qui a amorcé en novembre un recentrage "d'ur gence" sur ses produits emblématiques pour tenter de résoudre ses difficultés, a fait état d'un recul de ses ventes pour son troisième trimestre décalé, mais moins que ce que prévoyait le marché.
A Londres, le titre s'est envolé de 9,53%. Il a entraîné d'autres valeurs du luxe en Europe: à Paris, LVMH a ainsi pris 1,87%, Hermès 0,87%, L'Oréal 1,10%, Christian Dior 1,35% et Ke ring 4,49%. A Milan, Salvatore Ferragamo s'est offert 4,38% et Mon cler a gagné 3,02%.
Ericsson AB a lui présenté des résultats au quatrième trimestre inférieurs aux prévisions des analystes, qui ont fait reculer le titre de 12,72% à Stockholm.
Le spécialiste des composants électroniques Texas Instruments a dé grin golé (-13,07%), plombé par des prévisions jugées déce vantes.
A suivre la semaine prochaine: les résultats de plusieurs masto dontes, comme LVMH à Paris mardi et Meta, Microsoft et Tesla à Wall Street mercredi.