En effet Alain-Paris ,
nous pouvons nous poser des questions. Qu’il y aie des algos à l’œuvre, je n’en doute pas mais quelle proportion? Tout ou partie? Avec de tels volumes, il est clair que les mains fortes bougent, à voir la proportion.
Tout d’abord, merci Shamrock888 pour votre message à @amiwrong, j’ai pu constater vos échanges houleux et pourtant, vous essayez de prendre de ces nouvelles. Atos à fait souffrir beaucoup de personnes et contribuer à cela par certains messages amène plus bas que terre le débat donc vous avez toute mon estime. J’ai toujours apprécié vos interventions et malgré mes notions d’AT, je préfère laisser ceux qui savent mieux le présenter. Mais j’apprécie surtout ceux qui ne font pas la leçon et qui présente simplement un point de vue, une interprétation comme une autre, plutôt qu’une vérité voulue absolue.
Donc pour reprendre debutant2B , toutes les interprétations sont à prendre en considération, d’ailleurs elles sont peut être même chacune un bout de ce qu’il se passe actuellement.
Depuis le départ, mon intention est la même que la vôtre, je suis arrivé tardivement que le forum (l’hiver dernier) mais je suis actionnaire historique à qui on a menti depuis 3 ans déjà. Et c’est pour essayer de comprendre le « big picture » que j’ai tenté une double analyse, mais pas une AT car d’autres le font mieux que moi.
1-les déclarations officielles (les seules valables au milieux de la désinformation sur le titre)
2-les protagonistes, qui sont des gens brillants aux outils financiers dans commune mesure, capables de prise de contrôle sur des proies bien spécifiques, d’où le fait que j’ai longuement étudié le projet Mercure dans la montée au capital de Hermès par LVMH. Hors, Paris est un village dans certains milieux…
Je trouvais que l’aspect humain manquait, pourtant lorsque l’on parle de sérails, c’est une composante déterminante pour comprendre la psychologie du marché. Ce sont des gens brillants à l’œuvre et chacun joue sa partition, je ne referai pas tous mes posts des 10 derniers mois ici, ils sont clôts.
Pour moi, le turnover et la montée en puissance des Yankee date du 3 Mai, peut être que le 8 Mai aurait pu signer l’armistice mais en face, ça a décidé la guerre, pour preuve les médias… Donc ils sont montés pour ne rien lâcher et possiblement écraser l’adversaire, cela s’est durci et nous le ressentons. Ce n’est plus de la musique, c’est une lutte acharnée et au constat du plan dévoilés lundi, il ne peut en rester qu’un.
Un lundi amer, je me suis senti comme perdu à Ohama beach alors que je pensais être sur la plaine de la Pratzen.
Le Monde le confirme, c’est bloqué, aucun camps ne cédera, c’est devenu épidermique. Je ne connais pas le détail de la brouille mais cela doit être assez grave pour que les créanciers étrangers refusent le moindre compromis. Auparavant, Alexandre était habitué à l’emporter sur des rivaux moins lotis et surtout sur des plateaux continentaux semblables.
Aujourd’hui, les meneurs sont anglo-saxons, ils débarquent sur les plages de Normandie et ils n’ont aucunement peur de l’alliance et ont une force de frappe supérieure, donc si la brouille est plus sérieuse et profonde qu’on le croit, ils iront jusqu’à la destruction d’Atos si nécessaire, au pire, cela leur fera un concurrent en moins donc finalement, ils ne seront pas si perdant.
Au milieux de cela, aujourd’hui, la caution Frenchie est reléguée au second plan et le constat est que Austerlitz est sacrifié.
La seule issue est une hypothèse, celle que vous décrivez debutant2B , un retour puissant d’Austerlitz par un Athena imposé au forceps par une majorité au capital. Ou pour aller vers une bataille contemporaine, Le général est à Londres, la France est en résistance et nous ne serons à la table des gagnants qu’au forceps.
À l’issue de cela, il ne peut y avoir que 2 issues:
-un Athena qui traite mieux les actionnaires, donnant un new money plus conséquent par cette classe d’acteurs et donc une structure du capital plus équilibré, avec même la possibilité à Alexandre d’être un de ces acteurs et permet une caution française solide par OnePoint.
-une nationalisation en urgence d’Atos à un prix qui ne fâchera pas plus les créanciers qu’ils ne le sont déjà. La France ne peut se permettre de se fâcher avec les fonds anglo-saxon, surtout après cette nouvelle déconvenue sur sa note…
Donc pour reprendre mes habitudes, nous ne sommes plus au XIXe, mais nous voilà bien en Juin 1944 et selon l’issue, nous serons invité aux traités de Paris, ou ce sera Yalta, à voir par la suite si la France d’aujourd’hui interviendra ou pas…