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FMI-Bruno Le Maire espère un candidat de compromis européen
information fournie par Reuters 06/07/2019 à 15:49

 (Actualisé avec autres candidats possibles §6)
    AIX-EN-PROVENCE, 6 juillet (Reuters) - Bruno Maire a exprimé
samedi le souhait que les pays de l'UE se mettent d'accord sur
un candidat commun pour la direction générale du Fonds monétaire
international (FMI), qui revient traditionnellement à un
Européen en vertu d'une règle tacite.
    Le sujet sera à l'ordre du jour de la prochaine réunion des
ministres européens des Finances, prévue mardi, a précisé le
ministre français de l'Economie et des Finances à des
journalistes en marge des Rencontres économiques
d'Aix-en-Provence, sans suggérer pour l'heure de nom pour le
successeur potentiel de la Française Christine Lagarde.
    "Nous devons trouver un compromis au niveau européen", a
déclaré, en anglais, Bruno Le Maire. "Donc nous allons aborder
la question lors du prochain conseil Ecofin, à Bruxelles."
    Bruno Le Maire doit en parler ce week-end avec Emmanuel
Macron afin d'arrêter la position française, précise-t-on dans
l'entourage du ministre. Il en discutera probablement, aussi,
avec le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), Mark Carney,
dont le nom circule depuis quelques jours.
    Selon une source à Bercy, la France a bien conscience des
soutiens croissants qui s'expriment en faveur du Britannique,
également ressortissant canadien et irlandais, et ne tardera pas
à prendre une décision - quelle qu'elle soit. 
    Paris songe à d'autres candidats possibles, comme la danoise
Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence ou
le néerlandais Jeroen Dijsselbloem, qui fut ministre des
Finances dans son pays et président de l'Eurogroupe, d'après
cette même source. 
    La direction du FMI a systématiquement été confiée à un
Européen et la présidence de la Banque mondiale, l'autre grande
institution financière née dans l'après-guerre, à un Américain.
Cette règle n'est toutefois pas inscrite dans le marbre,
d'autant que les pays émergents espèrent briser un jour ce pacte
transatlantique.
    La France souhaite pour sa part perpétuer la tradition après
le départ de Christine Lagarde, appelée à prendre la succession
de Mario Draghi à la Banque centrale européenne (BCE).   
    "Les Européens vont souhaiter continuer à avoir un Européen
à la tête du FMI", dit-on à Bercy, où l'on souligne qu'un
Américain, David Malpass, a pris la tête de la Banque mondiale
en avril. 
    "Il y a toujours eu un partage entre Américains et
Européens, il n'y a pas de raison que ça change", ajoute-t-on.
"Pour les Européens, c'est un enjeu très fort."
    Bruno Le Maire a exclu vendredi de briguer lui-même la
succession de Christine Lagarde, estimant que sa tâche à Bercy
n'était pas terminée.  

 (Leigh Thomas avec Myriam Rivet à Paris, édité par Simon
Carraud)
 

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