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UE-Macron déplore l'échec du Conseil et veut un accord mardi
information fournie par Reuters 01/07/2019 à 15:14

    * Les candidats crédibles sont connus, dit Macron
    * Cet échec discrédite l'UE, montre l'impossibilité de
l'élargir

 (Actualisé avec autres réactions)
    BRUXELLES, 1er juillet (Reuters) - Emmanuel Macron a
durement critiqué lundi l'incapacité des dirigeants européens à
choisir un candidat pour la présidence de la Commission
européenne malgré une nuit blanche mais s'est dit convaincu de
leur capacité à s'entendre mardi.
    Le président français a fustigé les divisions au sein du
Parti populaire européen (PPE) et les ambitions personnelles qui
ont empêché la conclusion d'un accord, alors qu'elle était selon
lui "très proche".
    Cet échec entame la crédibilité des Européens sur la scène
internationale comme auprès de leurs concitoyens et montre la
nécessité de réformer les règles de fonctionnement de l'UE avant
tout nouvel élargissement, pour le moment "impossible", a-t-il
dit.
    "Nous trouverons une solution demain", a promis le président
du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, qui a dit ressentir "une
énorme frustration". Le sommet doit reprendre mardi à 11h00
(09h00 GMT). 
    Les montages les plus discutés dans la nuit et la matinée
comprenaient les noms de Frans Timmermans, Kristalina Georgieva,
Charles Michel, celui de Manfred Weber étant cité pour la
présidence du Parlement européen qui relève des seuls députés.
    Selon le chef du gouvernement polonais Mateusz Morawiecki,
l'Italie et les pays d'Europe de l'Est se sont opposés à la
nomination du socialiste néerlandais Frans Timmermans à la
présidence de la Commission. 
    "Le problème (c'est qu'il y a) un montage préétabli et
l'Italie ne peut pas l'accepter : la proposition doit venir du
Conseil", a quant à lui expliqué son homologue italien Giuseppe
Conte. "L'Italie n'a rien contre Timmermans en tant que
personne. C'est une personne de valeur, de grande expérience",
a-t-il ajouté. 
        
    UNE IMAGE "PAS SÉRIEUSE" DE L'EUROPE 
    Pour Emmanuel Macron, Frans Timmermans "fait partie des gens
qui ont des compétences pour avoir un poste exécutif de haut
niveau, de la même manière que Mme Vestager, M. Barnier,
plusieurs autres".
    "Il faut revenir demain avec un ou deux scénarios très
concrets, les avoir préparés", a-t-il poursuivi. "Les
consultations de cet après-midi, de la soirée seront absolument
critiques."
    "On sait quels sont les profils qui sont à la fois candidats
et crédibles et qui correspondent aux critères qui sont les
nôtres. Ensuite, il faut pouvoir les composer de manière
harmonieuse pour tenir les équilibres (...) On ne va pas sortir
du chapeau des personnalités nouvelles."
    Le chef de l'Etat a salué l'action de la chancelière
allemande, Angela Merkel, qui a selon lui oeuvré pour rapprocher
les positions des dirigeants liés au PPE, ainsi que le travail
des Premiers ministres Charles Michel (Belgique), Pedro Sanchez
(Espagne), Mark Rutte (Pays-Bas) et Antonio Costa (Portugal).
    Sans nommer les dirigeants qu'il tient pour responsables de
l'échec du Conseil, Emmanuel Macron a souligné que "plusieurs
personnes (n'avaient) pas facilité les accords parce qu'elles
avaient des ambitions". "Quand on a trop d'agendas cachés, on
n'y arrive pas."
    "On ne peut pas être les otages de l'un ou de l'autre ou de
petits groupes qui se forment", a-t-il poursuivi alors qu'une
fronde de plusieurs dirigeants proches du PPE a bloqué les
discussions dimanche.
    "Sur la durée nous devons tirer les conséquences d'un tel
échec. Notre crédibilité est profondément entamée avec ces
réunions trop longues qui n'aboutissent à rien, nous donnons une
image de l’Europe qui n'est pas sérieuse", a-t-il encore
déclaré.
    "Nous allons poursuivre notre travail et les concertations
d'ici demain, nous retrouver à 11h00, et je suis confiant sur le
fait que nous aurons un accord sur cette voie, nous allons y
travailler avec la même bonne volonté."
    Prié de dire qu'elle était le principal point de blocage des
négociations, un haut fonctionnaire européen a répondu : "Tout
le montage". 
    "C'est juste incroyablement compliqué. Il y a tellement de
sensibilités politiques...", a quant à lui regretté Mark Rutte.
    Le président de la Commission européenne doit obtenir
l'appui de 72% des Etats membres qui doivent représenter 65% de
la population de l'Union. 
    

 (Jean-Baptiste Vey avec Francesca Piscioneri, Gabriela
Baczynska à Bruxelles, Marine Pennetier et Sophie Louet à Paris
Jean-Philippe Lefief pour le service français)
 

1 commentaire

  • 01 juillet 14:24

    IL faut revoir tout le fonctionnement des institutuion de l'auropenon elle ne mourra pas, mais elle va vegeter encore pendant 90 ans


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