Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Principales déclarations de Macron à l'issue du Conseil européen
information fournie par Reuters 18/10/2019 à 16:48

 (Actualisé avec autres déclarations)
    BRUXELLES, 18 octobre (Reuters) - Emmanuel Macron a souhaité
vendredi, à l'issue du Conseil européen, que la date du 31
octobre pour le Brexit soit respectée et a annoncé une rencontre
"dans les prochaines semaines" avec le président turc Recep
Tayyip Erdogan en présence de Boris Johnson et d'Angela Merkel.
    Voici les principales déclarations du chef de l'Etat
français à l'issue de deux jours de discussions parfois
houleuses entre les Vingt-Huit à Bruxelles : 
    
    BREXIT    
    Au lendemain d'un nouvel accord sur le Brexit et à la veille
d'un vote crucial à la Chambre des communes, Emmanuel Macron a
souhaité que la date du 31 octobre, initialement fixée pour le
départ du Royaume-Uni de l'UE, soit "respectée".
    "Je ne fais pas de politique fiction, je ne vais pas me
mettre dans un cas où le Parlement britannique voterait ceci ou
cela mais je ne pense pas qu'un nouveau délai doit être accordé.
Il nous faut terminer ces négociations, passer à la négociation
sur la relation future et pouvoir en terminer", a-t-il déclaré.
    Le Premier ministre britannique Boris Johnson "est parfois
pittoresque mais nous sommes parfois tous dans cette condition.
Il a son tempérament, mais c’est un dirigeant qui a une vraie
pensée stratégique. Ceux qui ne l’ont pas pris au sérieux ont eu
tort."
    
    TURQUIE
    Concernant l'offensive militaire turque en Syrie contre les
alliés kurdes de la coalition contre Daech, Emmanuel Macron a
fait savoir qu'il avait décidé avec Boris Johnson et la
chancelière allemande Angela Merkel de rencontrer "dans les
prochaines semaines" le président turc Recep Tayyip Erdogan,
"sans doute à Londres".  
    "Je considère que ce qui s'est passé depuis plusieurs jours
est une faute lourde de l'Occident et de l'Otan dans la région
et cela affaiblit notre crédibilité pour trouver des partenaires
sur le terrain qui se battront à nos côtés en pensant qu'ils
sont protégés durablement, et ça interroge aussi le
fonctionnement de l'Otan", a-t-il estimé. 
    "Il est important de nous réunir et nous coordonner entre
les trois Européens et la Turquie", a-t-t-il ajouté. "Il faut
essayer de voir où la Turquie veut aller et comment la ramener à
des positions plus raisonnables qui permettent d'articuler sa
sécurité intérieure avec le respect de nos agendas et la juste
solidarité qu'il y a au sein de l'Otan". 
    
    BUDGET EUROPEEN
    Sur la question du budget européen post-Brexit pour la
période 2021-2027, "force est de constater que le consensus n'a
pas été trouvé" entre les Vingt-Sept, a par ailleurs indiqué le
chef de l'Etat français. "C'est normal, c'était la première
discussion où nous rentrions un peu dans le détail".
    "Nous avons donc souhaité que le futur président du Conseil
européen Charles Michel puisse poursuivre les discussions et
mener celles-ci à bien pour avoir un budget qui puisse être
décidé le plus vite possible", a-t-il ajouté, insistant sur
l'importance pour la France du budget de la politique agricole
commune (PAC).
    
    ELARGISSEMENT DU BLOC
    Sous le feu des critiques de ses partenaires qui parlent
d'une faute "historique", Emmanuel Macron a défendu la position
de la France qui s'est opposée, avec le Danemark et les
Pays-Bas, à l'ouverture de négociations d'adhésion de l'Albanie
et de la Macédoine du Nord à l'Union européenne.
    "Nous devons garder l'esprit de sérieux et de mesure",
a-t-il dit. "Plusieurs pays étaient réticents à ouvrir
aujourd'hui les négociations, la France a fait partie de ces
pays (...) tous les progrès demandés ne sont pas là".
    "Avant tout élargissement effectif, sachons-nous réformer
nous-mêmes", a-t-il ajouté. "La nature du processus
d'élargissement ne me semble plus adaptée, elle est trop
bureaucratique et elle ne parle plus aux peuples". 
    
    COMMISSION EUROPÉENNE 
    Huit jours après le rejet de la candidature de la Française
Sylvie Goulard au poste de commissaire européenne, Emmanuel
Macron a une nouvelle fois fustigé "des règlements de comptes
politiques entre les familles au Parlement".    
    "Ce qu'il s'est passé n'est juste pas durable", a-t-il
déclaré quelques heures après un petit déjeuner de travail avec
la présidente élue de la Commission européenne Ursula Von Der
Leyen, la chancelière allemande Angela Merkel et les
représentants des trois grandes familles politiques. 
    "Il faut calmer les esprits", a-t-il ajouté. 

 (Marine Pennetier, édité par Sophie Louet)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.