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G7-Canons à eau et gaz lacrymogène contre des manifestants à Bayonne
information fournie par Reuters 24/08/2019 à 22:56

    * Manifestation entre la France et l'Espagne 
    * Gilets jaunes, altermondialistes et écologistes
    * Quelques tensions avec les forces de l'ordre

 (Actualisé avec bilan de la préfecture §3)
    par John Irish et Antony Paone
    BAYONNE, Pyrénées-Atlantiques, 24 août (Reuters) - Les
forces de l'ordre ont fait usage samedi soir de gaz lacrymogène
et de canons à eau contre des manifestants anticapitalistes et
altermondialistes venus faire entendre leur voix à Bayonne
(Pyrénées-Atlantiques), non loin de Biarritz où les dirigeants
du G7 sont réunis pour trois jours. 
    "Tout le monde déteste la police", "anti anti
anticapitalistes", ont notamment scandé les manifestants, dont
certains ont jeté des pierres en direction des policiers. Un
hélicoptère a également été déployé, a constaté un journaliste
de Reuters sur place.
    En fin de soirée, la préfecture a fait état de 68
interpellations lors des manifestations de la journée, qui ont
conduit au placement de 38 personnes en garde à vue. Aucun
blessé n'est à déplorer à Bayonne, où aucun commerce n'a été
dégradé, a-t-elle aussi précisé.   
    Au total, plus de 13.000 policiers et gendarmes ont été
mobilisés à Biarritz et sa région pour tenter de prévenir tout
débordement, notamment des black-blocs, en marge du sommet de
trois jours auquel participent 24 chefs d'Etat et de
gouvernement et dirigeants d'institutions internationales.
    Vendredi, des premiers heurts avaient éclaté, blessant
quatre policiers et conduisant à l'interpellation de 17
personnes à Hendaye, selon la préfecture des
Pyrénées-Atlantiques  .
    Les affrontements à Bayonne contrastent avec le calme
observé lors de la marche de trois kilomètres organisée à la
mi-journée entre Hendaye (France) et Irun (Espagne) et qui a
réuni quelque 15.000 militants - 9.000 selon la police - aux
causes hétéroclites, de la défense de l'environnement à celle
des droits des homosexuels en passant par la Palestine. 
      "On est à bloc", a déclaré à Reuters Alain Missana, un
électricien de 48 ans, militant Greenpeace portant un gilet
jaune, symbole du mouvement de contestation sociale qui a secoué
la France pendant des mois. "On voit la forêt en Amazonie,
l’Arctique qui fond. Ils vont nous entendre. On représente
encore une force, il ne faut rien lâcher". 
    Alfredo Akuna, un ingénieur de 46 ans habitant San
Sebastian, a revêtu un costume traditionnel basque pour
manifester. "Je ne sais pas si ils vont nous entendre" mais "on
va continuer à faire du bruit et finalement ils vont se rendre
compte que les gens veulent quelque chose d'autre", a-t-il dit à
Reuters.
    Concernant la forêt amazonienne, ravagée par des incendies
qui ont suscité l'émotion de la communauté internationale et
fait l'objet d'une passe d'armes entre Emmanuel Macron et le
président brésilien Jair Bolsonaro, "il y a des mesures qu’il
faut prendre et il faut y arriver", a-t-il aussi considéré.

 (Avec Marine Pennetier et Emmanuel Jarry à Biarritz, édité par
Elizabeth Pineau)
 

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