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France-Senard n'exclut pas une fusion Renault-Nissan à l'avenir
information fournie par Reuters 25/05/2019 à 11:37

 (Répétition titre)
    PARIS, 25 mai (Reuters) - Le débat autour d'une éventuelle
fusion entre Renault et Nissan a pris une tournure "dramatique"
qui n'était pas nécessaire, même si la question se posera sans
doute à l'avenir, a déclaré samedi le président du constructeur
automobile français, Jean-Dominique Senard. 
    Les relations entre Renault et Nissan se sont tendues dans
les dernières semaines, alimentées par des rumeurs de fusion
entre les deux groupes, projet que le constructeur français
souhaiterait voir aboutir mais que son partenaire japonais
refuse.  
    "On a beaucoup évoqué ces jours-ci cette question de fusion,
en faisant en quelque sorte un petit peu peur à tout le monde",
a déclaré Jean-Dominique Senard sur France Inter. 
    "La réalité est plus simple que cela. Chaque entreprise dans
le monde, quelque soit son activité, (...) doit réfléchir au
meilleur moyen de se renforcer et, notamment lorsqu'il s'agit
d'une alliance, vérifier comment on peut l'optimiser", a-t-il
ajouté. 
    "Ces discussions autour d'une fusion capitalistique (...)
ont été ressorties récemment un peu de façon dramatique. Je
pense que ce n'était pas nécessaire." 
    "Je pense que c'est le devoir de toute entreprise de
réfléchir à son avenir. Je pense que, dans la suite des
évènements, tant Renault, que Nissan, que Mitsubishi
réfléchiront à ce sujet dans la sérénité." 
    Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a jugé
mercredi que le statu quo actuel fragilisait l'alliance
Renault-Nissan et qu'il n'était pas possible de le maintenir.
 
    Jean-Dominique Senard a rappelé que cette alliance puisait
sa force dans le respect des cultures des uns et des autres et
qu'il n'y aurait "pas d'évolution dans l'avenir, quelle qu'elle
soit, sans ce respect-là". 
    Une administratrice indépendante de Nissan a déclaré jeudi à
Reuters qu'une fusion n'était pas à l'ordre du jour, soulignant
que le groupe se concentrait sur l'amélioration de ses
résultats.  
    Nissan, qui peine à tourner la page de la crise provoquée
par la disgrâce de son président Carlos Ghosn, prévoit une chute
de 28% de son bénéfice opérationnel à 230 milliards de yens (1,9
milliard d'euros) sur l'exercice qui s'achèvera en mars 2020,
contre 318 milliards de yens sur l'exercice passé.  

 (Caroline Pailliez, édité par Tangi Salaün)
 

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