Après les pagers et les talkies-walkies, nos cerveaux ? Les explosions simultanées de milliers d'appareils de communication dont se servaient les cadres du Hezbollah libanais a multiplié les victimes. Elle s'intègre également dans une guerre informationnelle redoutable, où l'on cherche, de plus en plus, à saper le moral de l'ennemi en dehors des dégâts physiques infligés. Cette guerre cognitive, qui a été théorisée par l'Otan, joue sur nos sens, comme sur notre perception de l'information.