Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le debrief Bourse du 4 mars : le CAC 40 achève sa pire semaine depuis mars 2020

information fournie par Boursorama 04/03/2022 à 18:14

En raison de perspectives à court et moyen terme peu réjouissantes tant sur les prix des matières premières, l'inflation ou du ralentissement de la croissance en raison de ce nouveau conflit, les marchés poursuivent leur repli.

Le CAC 40 termine la séance sur une baisse de presque 5% vers les 6061 points. Il faut souligner que l'indice achève sa pire semaine depuis mars 2020.

Du côté des valeurs,

Les secteurs les plus exposés à la Russie continuent de dégringoler, avec en premier lieu le secteur bancaire. Société Générale lâche encore 10%. Crédit Agricole -7,38%, BNP Paribas -7,02%.

Tout comme le segment automobile. Renault recule encore de 4,42%. Pour rappel, la Russie représente son deuxième marché après la France. Stellantis perd également plus de 7 %. Cette crise va indéniablement avoir un impact sur les ventes de voitures et les marges des constructeurs en raison de la flambée des coûts des matières premières.

De son côté, Michelin chute de 7,16%, au plus bas depuis plus d'un an, après avoir annoncé la mise à l'arrêt de plusieurs lignes de production affectées par des difficultés d'approvisionnement liées au conflit en Ukraine.

En forte baisse également Alstom -9,04% ou encore Veolia -8,31%.

Seule valeur en territoire positif aujourd'hui, on retrouve une nouvelle fois Thalès : +0,8%. Le titre a gagné plus de 17% en une semaine. Le secteur de la défense profite toujours de de contexte, d'autant que l'Allemagne et la France se sont engagées à augmenter leur budget consacré à la défense.

Sur le SBF 120, l'assureur-crédit Coface souffre de cet environnement très dégradé et de son exposition à la Russie.

En forte baisse aussi Elior en pleine crise de gouvernance.

A contrario, les fournisseurs d'énergie verte comme Neoen sont très recherchés dans un contexte où le pétrole continue de flamber : 115 dollars le baril pour le Brent, 111 dollars pour le WTI.

Outre-Atlantique, la solidité du marché de l'emploi est éclipsée par le contexte de guerre. Au moment de la clôture parisienne, le Dow Jones lâche 1,3%, le Nasdaq presque 2% et le S and P 500 1,4%.


Vidéos les + vues