Après un démarrage dans le vert, la Bourse de Paris a finalement basculé en territoire négatif.
L'incertitude géopolitique et le manque de visibilité sur la trajectoire monétaire de la Fed continuent d'accentuer la nervosité des investisseurs. Mais c'est aussi la déception du marché après les résultats d' Hermès qui pénalise le CAC 40.
L'indice termine la séance sur une baisse de 0,25% vers les 6929 points.
Du côté des valeurs,
C'est donc une grosse déception pour Hermès, lanterne rouge de l'indice : -4,14%. Au quatrième trimestre, les ventes de maroquinerie-sellerie du groupe ont reculé de 5,4% à taux de changes constants, Hermès évoquant des "contraintes capacitaires" qui ne lui ont pas permis de répondre à la demande soutenue.
Michelin est toujours en difficulté, le titre cède -2,73%.
A l'inverse, Teleperformance est à l'honneur : + 4,89%. Le spécialiste des centres d'appels annonce avoir atteint avec un an d'avance l'objectif de chiffre d'affaires du plan 2017-2022. Teleperformance prévoit pour cette année la poursuite d'une croissance organique solide et supérieure au marché, ainsi qu'une amélioration continue du taux de marge opérationnelle.
L'Oréal est aussi recherché : + 1,16%, porté par Barclays qui relève sa recommandation de « sous-pondérer » à « surpondérer » pour viser 410 euros d'objectif de cours.
On note aussi la hausse de Pernod Ricard qui gagne presque 3% cette semaine, portée par la forte croissance de ses ventes.
Passons au SBF 120 où Vivendi monte de presque 5%. Le groupe envisage de relever à 25,50 euros le prix de son offre publique d'achat (OPA) sur les actions Lagardère.
Ubisoft est également en hausse. Certes le groupe a vu ses ventes chuter de 25% au troisième trimestre, mais les objectifs de résultats ont été confirmés et les lancements à venir rassurent le marché.
Pendant ce temps, l'action d'EDF recule de 2,35% après l'annonce d'une augmentation de capital de 2,5 milliards d'euros.
Outre-Atlantique, la Bourse de New York est, elle, aussi, à la veille d'un long week-end toujours tiraillée par la situation en Ukraine. Au moment de la clôture parisienne, les trois indices évoluaient en territoire négatif avec un Nasdaq qui se replie de presque 1%.