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Retour au sujet ATOS

ATOS : on dirait qu'il y a du volume !

31 janv. 2025 09:36

à l'approche de l'AG qui débute bientôt

31 réponses

  • 31 janvier 2025 09:39

    Les créanciers " participants " ont reçu des titres Atos en compensation de la dette : ils ont donc des intérêts communs avec les autres actionnaires .


  • 31 janvier 2025 09:44

    Soleil78 que vous inspire la rumeur de Marianne sur le fait que DE shaw s'appreterait à dépasser les 10 %... ?


  • 31 janvier 2025 09:47

    debutant2B
    Pouvez vous partager l’article complet de Marianne svp


  • 31 janvier 2025 09:50
    31 janvier 2025 09:39

    Les créanciers " participants " ont reçu des titres Atos en compensation de la dette : ils ont donc des intérêts communs avec les autres actionnaires .

    Tout le monde ici a intérêt à ce que le cours de l’action augmente. Actions à 0,0663 et 0,0132. Chaque vente représente actuellement une perte énorme. Vous pouvez les cacher avec des astuces comptables. Mais une perte reste une perte.


  • 31 janvier 2025 09:52
    31 janvier 2025 09:47

    debutant2B
    Pouvez vous partager l’article complet de Marianne svp

    Sauvetage ou casse industrielle ?
    Alors qu’une assemblée générale d’Atos doit se tenir ce vendredi, le groupe informatique est à la croisée des chemins. Six créanciers apparaissent comme les grands gagnants du plan de sauvegarde accélérée adopté à l’automne sans que la continuation de l’activité ne soit réellement assurée, par manque de financements. Les salariés craignent un démantèlement. Malgré les communiqués rassurants de la direction, les mauvaises nouvelles s’accumulent, en particulier sur le front commercial. Dernière en date : l’annulation d’une commande de super calculateur par le groupe Dassault.

    Par Marc Endeweld
    Publié le 30/01/2025 à 19:00
    .
    À la veille de l’assemblée générale d’Atos, qui doit se tenir vendredi 31 janvier, les esprits s’échauffent, notamment parmi les salariés. « Qui veut la peau du groupe ? », se demande ainsi, auprès de Marianne, un haut cadre du groupe informatique, particulièrement inquiet. Même son de cloche du côté des syndicats : le 10 décembre, la CGT Atos/Bull dénonçait dans un communiqué « les annonces toutes plus mensongères et trompeuses les unes que les autres sur le fait que l’entreprise serait sauvée » ainsi que « les créanciers et une petite élite à la tête du groupe [qui] mettent en place les conditions pour récupérer le peu qui reste dans les caisses », prédisant « la chute inévitable d’Atos ». Tous craignent un démantèlement du groupe.

    En principe, le plan de sauvegarde accélérée validé par le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) le 24 octobre dernier visait à assurer la continuation de l’activité de l’entreprise. Mais dans les faits, c’est une autre histoire : « Théoriquement, on est dans une continuation, mais en pratique, ils liquident », s’énerve un très bon connaisseur du groupe. Un sentiment renforcé par le profil du nouveau patron, Philippe Salle, lui qui est passé entre autres par le cabinet de consultants McKinsey.

    À LIRE AUSSI : Atos : Aurélien Saintoul réclame l’ouverture d’une commission d‘enquête parlementaire sur la débâcle du fleuron français

    De fait, beaucoup d’acteurs de la place parisienne s’étonnent que le tribunal de commerce de Nanterre comme le commissaire chargé de son exécution ne réagissent pas. Contactés par Marianne, ils n’ont pas répondu à nos questions. Dès octobre, le journaliste Matthieu Pechberty de BFM Business citait un négociateur impliqué dans la restructuration du groupe qui prédisait : « Atos ne passera pas 2025. Le groupe n’aura pas d’autre choix que d’être démantelé ».

    RÉSERVES SUR LES COMPTES 2023 ET LIQUIDITÉS EN QUESTION
    Face à cette situation critique, les pouvoirs publics sont aux abonnés absents. Contactés depuis une quinzaine de jours sur le dossier, Matignon, Bercy et Brienne n’ont toujours pas répondu aux questions de Marianne. « Dès qu’on peut, on se met dessus. Promis », nous a toutefois assuré un conseiller. Même silence du côté de l’Autorité des marchés financiers (AMF), chargée de contrôler la communication financière des groupes cotés, et qui ne souhaite même pas confirmer à Marianne si sa présidente Marie-Anne Barbat-Layani reste en situation de déport sur le dossier Atos, alors qu’elle en avait décidé ainsi début 2024 « pour des raisons d’homonymie » avec l’un des potentiels repreneurs d’actifs Atos, David Layani, le patron de Onepoint.
    Cette apathie consterne Hervé Lescene, coprésident de l’Udaac (Union des actionnaires d’Atos en colère), qui ne mâche pas ses mots : « Les actionnaires ont été ruinés par des fausses informations comptables, une gouvernance incompétente avec la complicité des conseils, des commissaires aux comptes et des autorités de marchés. C’est le plus gros scandale financier de ces vingt dernières années ».

    L’année dernière, les commissaires aux comptes avaient fini par apporter des réserves sur les comptes 2023 de la société. L’assemblée générale de cette fin janvier va devoir se prononcer sur la comptabilité du groupe sur cet exercice. Dans cette perspective, tout est bon pour rassurer. Ainsi, le 20 janvier, Atos a décidé d’annoncer une position de liquidité « bien supérieure au plan d’affaires », claironnant dans son communiqué financier un chiffre 2,191 milliards d’euros.

    Or, sans la vente de la filiale Worldgrid en décembre (pour 240 millions d’euros), l’apport d’un crédit renouvelable (pour 440 millions d’euros), et les avances consenties pour les clients publics d’Atos (pour 319 millions d’euros) à la suite des pressions de Bercy (des réunions ont été organisées par le Comité interministériel de restructuration industrielle à ce sujet), la position de cash est identique à celle du troisième trimestre 2024, malgré l’injection considérable d’argent frais fin 2024 via une augmentation de capital et la levée d’une nouvelle dette, et alors même que les fournisseurs du groupe ne sont généralement payés que début janvier. Autant dire que le moteur Atos est pour l’instant au point mort.

    De fait, plusieurs questions se posent au sujet du groupe. Premièrement, le financement immédiat des activités est incertain. Ensuite, la valeur des actifs de l’entreprise, qui dépend des flux futurs de cash, suscite les interrogations de nombreux analystes contactés par Marianne. Enfin, la solvabilité de la société, c’est-à-dire sa capacité à assurer du cash par ses activités pour rembourser sa dette, ne semble pas assurée. « Pour l’instant, le groupe n’a ni plan stratégique convaincant, ni équipe dirigeante constituée », pointe aussi un analyste. Des annonces devraient être faites lors de la prochaine AG concernant le top management de l’entreprise et son organisation : la nouvelle direction songerait à remettre en cause le découpage du groupe en deux entités, pourtant le grand chantier des précédents PDG, entérinant leur échec industriel et économique.

    PERTES DE CONTRATS, BUSINESS PLAN IRRÉALISTE
    Dans ce contexte financier très incertain pour Atos, le front commercial ne permet pas aux dirigeants de se réjouir. Le 27 septembre, l’ancien PDG, Jean-Pierre Mustier, a reconnu devant des actionnaires que certains contrats n’étaient pas renouvelés du fait de la situation financière d’Atos. De fait, les non-renouvellements ou les pertes de contrats se multiplient ces derniers mois : FedEx, les jeux Olympiques, Johnson & Johnson, Walt Disney, Bayer…

    Autre déconvenue majeure : à l’automne, le ministère des Armées a choisi l’américain Hewlett-Packard, allié à Orange, pour son nouveau supercalculateur dédié à l’intelligence artificielle. Sur cet échec, plusieurs sources nous indiquent que le gouvernement a été jusqu’à demander à Jean-Pierre Mustier et la direction d’Atos de ne pas déposer de recours auprès du ministère. Interrogée sur ce point, la communication d’Atos nous dit ne pas vouloir faire « de commentaire sur des clients / relation spécifique avec des tiers ».
    Pour ne rien arranger, selon nos informations, le groupe Dassault a également annulé ces dernières semaines la commande d’un supercalculateur auprès d’Atos. Contacté, Dassault ne nous a pas répondu. De son côté, Atos préfère faire à Marianne une réponse laconique : « Pas de commentaire sur des clients spécifiques ». Autre mauvaise nouvelle : l’actuel contrôle fiscal sur la division BDS (Big Data & Security, rassemblant en partie les activités de l’ancienne société Bull) est susceptible d’aggraver la situation financière du groupe.

    Plus globalement, comme le groupe l’annonçait à l’automne, Atos a vu son carnet de commandes se réduire de 30 % sur un an. Au cours du troisième trimestre 2024, Atos a encore perdu de nombreux contrats. Et son activité s’est contractée (avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards sur ce trimestre), laissant penser que le groupe finira l’année 2024 sur une forte baisse de son chiffre d’affaires, aux alentours de 8,8 milliards d’euros, selon plusieurs analystes, alors même que les prévisions du groupe tablent sur un chiffre de 9,55 milliards d’euros pour 2025. Dans ces conditions, le business plan présenté le 2 septembre, sur lequel s’est fondé le plan de sauvegarde accélérée validé en octobre par le tribunal de commerce de Nanterre, est en réalité totalement irréaliste et déjà… obsolète.

    Résultat, le plan de sauvegarde accélérée est incroyablement optimiste : ses hypothèses financières prévoient une croissance organique de 5 % en deux ans et une marge opérationnelle proche de 10 % en trois ans, des objectifs qui semblent inatteignables au vu de la réalité actuelle (2,4 % de marge prévue pour 2024 par le business plan, mais sûrement en dessous de 2 % finalement). À Marianne, la communication d’Atos fait dans la méthode Coué : « Le nouveau plan stratégique qui sera construit et mis en œuvre par Philippe Salle va permettre d’atteindre ces objectifs ».

    VERS UNE NOUVELLE DÉPRÉCIATION DES ACTIFS ?
    En réalité, la société est au cœur d’un cercle vicieux dont elle n’est pas près de sortir. On pourrait ainsi s’attendre à de nouvelles dépréciations d’actifs dans les prochains mois, alors qu’Atos en avait déjà effectué une l’été dernier. Car une bonne partie du bilan d’Atos est constituée d’actifs intangibles, comme le souligne un analyste interrogé par Marianne : « Ces 2 milliards d’actifs sont très difficiles à quantifier. Sur cette somme, on trouve 1,5 milliard d’euros de goodwill [la survaleur, N.D.L.R.], qui dépendent des flux de trésorerie futurs, et on s’attend que ceux-ci se retrouvent à un niveau beaucoup plus faible que lors de la dernière évaluation. Si les commissaires aux comptes les réévaluent à la baisse, on ne pourra échapper à une dépréciation ».
    Autre problème : le reste des actifs d’Atos, c’est principalement de la créance client. Ainsi, au bilan du groupe Atos, les créances clients représentent environ 3 milliards d’euros (pour un chiffre d’affaires d’environ 10 milliards jusqu’à présent). Le modèle économique d’un groupe de services informatiques repose principalement sur la confiance entretenue avec les clients. Or, difficile de maintenir cette confiance quand tous les voyants sont au rouge.

    Depuis cette fin d’année, les banques françaises ne soutiennent plus le groupe, en particulier BNP Paribas. Elles n’ont ni participé au plan de sauvegarde accélérée ni à l’augmentation de capital. « Comment Atos peut-il il développer ses activités commerciales sans le soutien des grandes banques françaises au quotidien ? Comment le groupe peut-il financer ses opérations courantes ? », s’étonne un analyste. Selon nos informations, seules les banques étrangères, Barclays, Deutsche Bank et ING continuent d’apporter leur soutien au groupe informatique. « Les créanciers bancaires qui ont soutenu le plan sont des banques de premier plan, qui ont consenti des efforts importants », se félicite Atos auprès de Marianne.

    ÉCHEC DE L’AUGMENTATION DE CAPITAL
    Dans le cadre du plan de sauvegarde accélérée, une augmentation de capital a été lancée en novembre avec un droit préférentiel de souscription pour les actionnaires. « Un succès », dit Atos à Marianne. Et pourtant, aux yeux du marché, l’augmentation de capital a été un échec, ne réussissant pas à convaincre les investisseurs. Sur les 233 millions d’euros attendus par la direction, seuls 68 millions d’euros sont venus du marché, dont 9 millions apportés par Philippe Salle, ce qui ne manque pas d’interroger les salariés du groupe : « Je ne crois pas une seule seconde que ces 9 millions soient issus de ses propres deniers », estime un haut cadre.

    Pour augmenter ce chiffre ridicule de 68 millions d’euros – car rappelons qu’Atos représente encore environ 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires –, le groupe informatique a fait jouer une garantie auprès des créanciers participants au plan de sauvegarde accéléré leur demandant d’investir 75 millions d’euros dans le cadre de cette augmentation de capital. Les créanciers n’étaient pas ravis, mais difficile de faire autrement alors qu’aucune banque d’Atos n’a souhaité participer à cette opération, ce qui est pourtant une pratique habituelle. Alors, pour aboutir à l’objectif initial de 233 millions d’euros, la direction a décidé également de convertir 90 millions d’euros de dette en actions.

    Une chose est sûre : cette opération n’était pas une bonne affaire pour les petits porteurs, qui ont déjà perdu 40 % en quelques jours. Autre élément qui interroge : prétextant de l’annonce le 25 novembre du début des négociations exclusives entre l’État et Atos au sujet d’un éventuel rachat des activités supercalculateur, l’augmentation de capital a été exceptionnellement interrompue durant près de deux jours, et finalement rallongée début décembre. « Du jamais vu dans l’histoire d’Euronext », constate un acteur de la place.
    Certains actionnaires ont dénoncé auprès de l’AMF une communication opaque et des irrégularités de marché, mais l’institution de contrôle n’a pas réagi publiquement. Aujourd’hui, Atos se défend, tant sur ses engagements auprès du tribunal de commerce que sur sa communication financière : « Notre restructuration a été faite comme prévu et dans les délais, et la communication a été extrêmement transparente (…) Le tribunal a validé ce plan après un processus complexe, conduit par les plus grands experts de la place, et sous l’égide de la mandataire Hélène Bourbouloux. La finalisation de ce plan nous a permis d’ouvrir une nouvelle page dans un contexte de stabilité financière retrouvée ».

    LA PRISE DE CONTRÔLE PAR SIX CRÉANCIERS OBLIGATAIRES
    À la suite de l’augmentation de capital, l’autre partie du plan de restructuration d’Atos s’est traduite par une conversion massive de dettes en actions, à un prix extrêmement décoté, et à la hauteur de 2,9 milliards d’euros, permettant au groupe de réduire mécaniquement sa dette globale, qui se montait ces dernières années à plus de 5 milliards d’euros. Un fardeau impossible à assumer tant médiatiquement que techniquement. Mais cette opération a conduit les actionnaires qui n’ont pas participé au plan à être totalement dilués après l’émission de dizaines de milliards d’actions. Résultat, ce sont les six créanciers participant au plan, des fonds d’investissement, notamment des hedge funds anglo-américains qui, de fait, ont pris le contrôle de la société. Conseillés par les banquiers d’affaires Jean-Marie Messier (Messier Partners), et Jacques Le Pape (Ceres Partners), ces fonds espèrent tirer profit de leur opération en vendant des actifs d’Atos, bien qu’ils s’en défendent.

    C’est l’un des effets pervers de la loi de 2014 qui a instauré cette procédure de sauvegarde accélérée : les créanciers se retrouvent en position de force car rien ne peut se faire sans eux. « En principe, dans cette procédure, on doit arbitrer entre l’intérêt de la société, sa survie, et les intérêts des créanciers, analyse un acteur de la place. Mais en pratique, comme sur le dossier Orpéa, les créanciers ont un gros poids car s’ils disent non, ça peut conduire à la faillite. Résultat, Hélène Bourbouloux, la mandataire judiciaire, a intérêt à se mettre les créanciers dans la poche pour que la conciliation soit facile. Mais elle va trop loin, elle privilégie les créanciers au détriment de l’entreprise. » Contactée par Marianne, Hélène Bourbouloux n’a pas répondu à nos questions.

    Parmi les créanciers participant au plan d’Atos, on trouve d’ailleurs un des spécialistes du rachat de dette décotée, Boussard & Gavaudan, qu’on trouvait déjà dans le dossier Orpéa. Mais le principal fonds est américain, D.E. Shaw, un poids lourd new-yorkais des hedge funds qui gère plus de 100 milliards d’euros d’actifs de par le monde. On trouve aussi les fonds anglais Fidera et Tresidor, situés à Londres, et deux français : SPG, une filiale du groupe Crédit mutuel Arkéa, et Syquant. À eux six, ils disposent de 77 % du capital de l’entreprise.

    Tout en contrôlant de fait Atos, ces créanciers ne sont pas présents à son conseil d’administration, et ne veulent surtout pas à avoir à endosser la responsabilité d’un tel contrôle, notamment concernant la continuation de l’activité. Ils ne se présentent donc pas comme solidaires, comme le confirme à Marianne un de leurs représentants : « Ils sont tous autonomes, ils n’ont pas vocation à gérer la boîte, il n’y a pas de pacte entre eux ».

    « Qui est derrière les créanciers ? », s’inquiète de son côté Emmanuel Kilgus, secrétaire du syndicat CGT Atos. Car, selon plusieurs sources, D.E. Shaw serait en train de dépasser la barre des 10 % de capital de la société, ce qui devrait amener l’État à enclencher le contrôle des investissements étrangers dans des entreprises stratégiques. Interrogés notamment sur ce point, Matignon et Bercy n’ont pas répondu à Marianne.

    Il y a pourtant urgence. Car après la vente de la filiale Worldgrid début décembre, d’autres cessions d’actifs sont attendues. Et il y a de grandes chances pour que les liquidités qui en soient retirées se retrouvent dans les poches des créanciers. Dans ce scénario, l’argent récupéré servirait ainsi à rembourser les créanciers plutôt qu’à investir dans le développement de la société. Les inquiétudes se portent notamment sur la création par la direction d’Atos de la structure « DutchCo » aux Pays-Bas, qui serait conçue pour faciliter les cessions d’actifs notamment en s’exonérant du contrôle administratif souverain de l’État. « Une restructuration juridique d’Atos se met en place pour mettre à l’abri tous les actifs restants, dans un empilement de holdings domiciliés au Pays-Bas », dénonce la CGT.

    La direction d’Atos répond à Marianne que « les DutchCo sont un système de sécurité pour les créanciers qui apportent de la dette, c’est quelque chose d’assez standard dans ce genre de processus ». Et d’assurer : « Cette réorganisation d’ordre juridique n’a aucun impact fiscal… et elle n’est en aucun cas un moyen de contourner le contrôle d’investisseurs étrangers. »

    UNE NOUVELLE DETTE QUI POSE QUESTION
    En apparence, grâce à cette restructuration financière, Atos a réduit considérablement sa dette (de 5,7 milliards d’euros à 3,5). Le groupe peut se réjouir dans sa communication de ne plus avoir à supporter ce fardeau : « Nous avons du temps pour opérer la transformation de l’entreprise avec des premières maturités arrivant à échéance fin 2029 », répond ainsi Atos à Marianne. Mais si l’ancienne dette a été réduite par cette conversion massive en actions, le groupe informatique a également dû lever en décembre une nouvelle dette à la hauteur de 1,6 milliard d’euros en tout…
    « Certes, cette nouvelle dette, c’est de l’injection de trésorerie, mais se pose toujours la question de la solvabilité de l’entreprise à moyen et long terme », souligne justement Matthieu Bailly, fondateur et dirigeant d’Octo AM, auteur de plusieurs notes d’analyse sur la dette d’Atos. « Là, on voit bien qu’ils s’endettent à long terme pour régler des échéances à court terme ». Et malheureusement, Atos s’endette désormais à des taux moyens supérieurs à ceux pratiqués antérieurement déjà élevés (10,5 % contre 9 %), et pouvant aller jusqu’à 13 % (à titre de comparaison, les taux d’intérêt de l’ancienne dette se situaient à 5,5 % en moyenne).

    Des taux d’intérêt tels que chaque année les remboursements pourraient se monter à 300 millions d’euros (voire à 400 millions d’euros à terme). Guère étonnant car les agences de notation multiplient depuis un an les notes négatives à l’égard d’Atos. Le groupe est ainsi passé en ce mois de janvier à B- chez Standard & Poor’s, après avoir subi une très sérieuse alerte à CCC tout au long de l’année 2024… Des notes qui classent de fait la dette Atos dans la catégorie des junk bonds (obligations pourries en Français).

    Auteur du blog Atos.Bourse et président de l’UPRA (Union pour la réparation des actionnaires) [Ndrl-blog: procès gratuit « no win no fees » financé par un fonds de contentieux, en phase finale de réalisation voir upra.fr], Marc Prily ne se fait aucune illusion sur l’avenir du groupe informatique : « Atos, c’est une histoire de mythes permanents. [Après la SCISSION en 2022] , en 2024, on invente le mythe « Atos est sauvé, plus de dette à rembourser avant 2029 ». Sauf que le problème n’est pas résolu, juste repoussé. Atos n’a pas la capacité de rembourser sa dette de 3,5 milliards d’euros même en 2029. Il faudrait pour cela qu’elle génère 700 millions de free cash flow [flux de trésorerie disponible, N.D.L.R.] par an et actuellement sur 2025 sa génération de free cash flow sera négative et sur 2026 au mieux à zéro. Donc, pour rembourser la dette il faudrait un miracle du Seigneur. »
    Et Marc Prily d’annoncer : « Sachant que l’évaluation de Standard & Poor’s n’est pas basée seulement sur le montant de la dette, mais aussi et surtout sur sa capacité à rembourser et/ou refinancer sa dette, d’ici un an on va repasser en CCC, sauf à vendre la moitié de l’actif, mais la partie restante aura encore plus de mal à rembourser la dette restante ».

    LES INCONNUES DES NÉGOCIATIONS AVEC L’ÉTAT
    Dans ce contexte financier particulièrement incertain, les négociations avec l’État ne cessent d’être rallongées. Annoncé au printemps dernier par Bruno Le Maire à grand renfort de communication, le rachat des activités stratégiques d’Atos par l’État finit par ressembler à un serpent de mer après plusieurs mois de négociations. Après une première offre à 700 millions d’euros proposée en juin pour racheter l’ensemble de la division BDS, qu’Atos a déclinée à l’automne, l’État a donc annoncé son intention de racheter seulement les supercalculateurs, pour un montant compris entre 500 et 625 millions d’euros.

    La cybersécurité du groupe n’est donc plus une priorité. Mais aucune annonce n’a été faite sur les grands programmes d’Atos pour les armées, notamment dans le domaine très sensible de la dissuasion nucléaire. « On ne sait pas si l’État continue de négocier avec Atos, et surtout quoi », se désole auprès de Marianne un militaire. Renseignement pris, l’APE (l’Agence des participations de l’État) à Bercy est toujours mandatée pour assurer le rachat de certaines activités stratégiques.

    De son côté, Bpifrance (Banque publique d’investissement) renâcle toujours à racheter pour l’État. Et en interne du groupe informatique, la direction explique que les discussions sont toujours en cours. Certes, les soubresauts politiques depuis la dissolution n’ont rien arrangé, mais au moment où Donald Trump annonce des centaines de milliards de dollars dans l’Intelligence artificielle, la France et l’Europe regardent en silence la descente aux enfers de l’un des rares groupes européens qui pourraient jouer un rôle dans les infrastructures nécessaires au développement de l’IA.
    *

    Par Marc Endeweld


  • 31 janvier 2025 09:54

    et c'est rien, à coté de ce qui va se passer après l'AG...


  • 31 janvier 2025 10:00

    Bonjour debutant2B ,

    Marianne est plus affirmative que nous concernant la structure capital. Ils affirment que 77% du capital est d’ors et déjà entre les mains de 6 fonds? Faudrait qu’ils développent car cela dépasse allègrement les 10% par fond…
    Sachant que Melqart a rejoint la partie…

    Il y a un passage du le silence de l’AMF pendant l’AK et c’est suggéré, « l’irrégularité » du 6 Décembre


  • 31 janvier 2025 10:31

    Merci pour l'article qui a le mérite d'être clair. L'histoire est loin d'être finie ...


  • 31 janvier 2025 10:45
    31 janvier 2025 09:44

    Soleil78 que vous inspire la rumeur de Marianne sur le fait que DE shaw s'appreterait à dépasser les 10 %... ?

    "... franchir, directement ou indirectement, seul ou de concert, le seuil de 10 % de détention des droits de vote d'une société de droit français dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé "

    est soumis à contrôle et autorisation préalable.


  • 31 janvier 2025 10:49

    " Les relations financières entre la France et l’étranger sont libres.

    Par exception, dans des secteurs limitativement énumérés, touchant à la défense nationale ou susceptibles de mettre en jeu l'ordre public et des activités essentielles à la garantie des intérêts du pays, l'article L. 151-3 du code monétaire et financier soumet les investissements étrangers à une procédure d’autorisation préalable. "


  • 31 janvier 2025 11:16

    Comme on peut le lire dans cet article, l'Amf est citée de nombreuses fois pour ces manquements.

    Nul doute que certaib aimerait voir disparaitre Atos rapidement pour mettre ces manquements sous le tapis.

    J'avais deja tiré la même conclusion que cet article il y a quelque mois. On vend tout ce qu'on peut vendre pour renflouer les créanciers et quant la boite et vide ou qu'il ne reste plus que les activité a perte, on la passe en liquidation judiciaires.

    Il y aura pas de remontada ou de plan pour l'avenir dans cette Ag


  • 31 janvier 2025 11:30

    parle t on de regroupement dans cet AG ?


  • 31 janvier 2025 11:48
    31 janvier 2025 10:45

    "... franchir, directement ou indirectement, seul ou de concert, le seuil de 10 % de détention des droits de vote d'une société de droit français dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé "

    est soumis à contrôle et autorisation préalable.

    Pourquoi dites-vous que ce serait une rumeur debutant2B ?


    D.E. Shaw avait atteint un total de 11,21% à la livraison de l'AK-DPS et a donc dû laisser 1,26% chez le comissaire à l'éxécution du plan.



    Page
    3
    https://augmentationdecapital.atos.net/pdf/CP-Atos-Reglement-livraison-de-l-a ugmentation-de-capital-avec-DPS-10-decembre-2024.pdf

    2) A titre indicatif et en attente de la publication des déclarations de franchissement de seuils légaux, il est
    anticipé qu’à la date de règlement-livraison de l’Augmentation de Capital avec Maintien du DPS, (i) les fonds
    gérés par D.E. Shaw détiennent 9,95% du capital social et des droits de vote de la Société (étant précisé
    qu’en outre, en vertu du mécanisme prévu par le Plan de Sauvegarde Accélérée et décrit dans l’amendement
    au document d’enregistrement universel 2023 déposé auprès de l’AMF le 7 novembre 2024 sous le numéro
    D.24-0429-A01, le commissaire à l’exécution du plan détiendra 1,26% du capital et des droits de vote de la
    Société jusqu’à ce que le pourcentage de détention des fonds gérés par D.E. Shaw ne requière plus
    l’obtention d’autorisation règlementaire ou qu’ils obtiennent les autorisations règlementaires nécessaires
    pour franchir le seuil de 10% le cas échéant),


  • 31 janvier 2025 12:01

    " La presse raconte n'importe quoi ", dixit Philippe Salle 😉


  • 31 janvier 2025 12:14
    31 janvier 2025 10:00

    Bonjour debutant2B ,

    Marianne est plus affirmative que nous concernant la structure capital. Ils affirment que 77% du capital est d’ors et déjà entre les mains de 6 fonds? Faudrait qu’ils développent car cela dépasse allègrement les 10% par fond…
    Sachant que Melqart a rejoint la partie…

    Il y a un passage du le silence de l’AMF pendant l’AK et c’est suggéré, « l’irrégularité » du 6 Décembre

    Les 77,3 % représenteraient la part de tous les créanciers participants après l'exercice de l'ensemble des BSAs.
    Si Marianne n'a pas confondu les chiffres, cela signifierait que ces six fonds auraient soit racheté leurs parts aux banques participantes, soit acquis une part équivalente à celle des banques participantes auprès des non-participants et du flottant.


  • 31 janvier 2025 12:17

    C'est un de vous qui vient de poser la question sur le 6 décembre debutant2B ou victorda? :-)

    Je suis par ailleurs tout à fait d'accord sur la gestion du site indigne d'Atos!


  • 31 janvier 2025 12:38
    31 janvier 2025 11:48

    Pourquoi dites-vous que ce serait une rumeur debutant2B ?


    D.E. Shaw avait atteint un total de 11,21% à la livraison de l'AK-DPS et a donc dû laisser 1,26% chez le comissaire à l'éxécution du plan.



    Page
    3
    https://augmentationdecapital.atos.net/pdf/CP-Atos-Reglement-livraison-de-l-a ugmentation-de-capital-avec-DPS-10-decembre-2024.pdf

    2) A titre indicatif et en attente de la publication des déclarations de franchissement de seuils légaux, il est
    anticipé qu’à la date de règlement-livraison de l’Augmentation de Capital avec Maintien du DPS, (i) les fonds
    gérés par D.E. Shaw détiennent 9,95% du capital social et des droits de vote de la Société (étant précisé
    qu’en outre, en vertu du mécanisme prévu par le Plan de Sauvegarde Accélérée et décrit dans l’amendement
    au document d’enregistrement universel 2023 déposé auprès de l’AMF le 7 novembre 2024 sous le numéro
    D.24-0429-A01, le commissaire à l’exécution du plan détiendra 1,26% du capital et des droits de vote de la
    Société jusqu’à ce que le pourcentage de détention des fonds gérés par D.E. Shaw ne requière plus
    l’obtention d’autorisation règlementaire ou qu’ils obtiennent les autorisations règlementaires nécessaires
    pour franchir le seuil de 10% le cas échéant),

    C’est une rumeur car depuis le 18 SE Shaw est en dessous de 10% et officiellement assez loi
    S’il monte et s’apprête à franchir 10% c’est qu’il achète


  • 31 janvier 2025 12:38
    31 janvier 2025 12:17

    C'est un de vous qui vient de poser la question sur le 6 décembre debutant2B ou victorda? :-)

    Je suis par ailleurs tout à fait d'accord sur la gestion du site indigne d'Atos!

    Pas moi
    Je ne suis hélas pas connecté car pris professionnellement


  • 31 janvier 2025 14:57

    Bonjour Schlaubi21 ,

    Je n’ai pas la possibilité de me déplacer à Bezons, mais j’ai eu l’occasion d’entendre la réponse de monsieur Mustier qui en une phrase, valide la rupture d’égalité de traitement tout en disant qui cela n’en est pas une…

    J’attends la mise en ligne de la vidéo pour reprendre mot pour mot les propos de monsieur Mustier et demander des explications à l’AMF.


  • 31 janvier 2025 15:10
    31 janvier 2025 14:57

    Bonjour Schlaubi21 ,

    Je n’ai pas la possibilité de me déplacer à Bezons, mais j’ai eu l’occasion d’entendre la réponse de monsieur Mustier qui en une phrase, valide la rupture d’égalité de traitement tout en disant qui cela n’en est pas une…

    J’attends la mise en ligne de la vidéo pour reprendre mot pour mot les propos de monsieur Mustier et demander des explications à l’AMF.

    victorda ,
    J'ai Moi même écouté attentivement sa réponse : il dit qu'il y a eu l'égalité de traitement, en confirmant que les titres pouvaient être délivrés par avance aux créanciers


  • 31 janvier 2025 15:19

    Bonjour Shervin ,

    Ses propos sont plus alambiqués. Il confirme que les titres étaient bien livrés le 10 Décembre et que tout le monde a été traité égalitairement sur ce principe.

    Et dans la foulée, il explique que des souscripteurs ont pu négocier avec l’aide d’intermédiaires financiers, des produits financier qui le permettrait de négocier à l’avance leur titres, des titres qu’ils n’ont pas et n’auront que le 10 Décembre. C’est donc dire
    -d’un côté: aucune rupture d’égalité de traitement
    -et de l’autre: nous reconnaissons que des souscripteurs, par des produits à laquelle ils sont seuls à avoir accès, ont pu négocier des milliards de futurs titres qu’ils n’ont pas sur un capital social de 112M…

    Rupture d’égalité de traitement ou pas? À l’AMF de répondre maintenant.

    Car personnellement, je suis souscripteur et je n’ai jamais eu accès à ces produits financiers qui m’auraient permis de vendre mes titres que j’allais recevoir égalitairement le 10 décembre le 6 décembre…


  • 31 janvier 2025 15:26

    Le gros problème : le vendredi 6 décembre, le carnet d'ordre était complètement déséquilibré.



    Ce qui m'interpelle :
    Avec les milliards de titres en circulation depuis le 10 décembre, nous n'avons JAMAIS atteint le volume RECORD constaté le 6 décembre.


  • 31 janvier 2025 15:30

    et en plus victorda , en accréditant la réponse selon laquelle les titres vendus le 6 étaient des titres à livrer le 10, JPM nous dit qu'il s'agissait le 6/10 d'une vente à découvert, couverte par des créances certaines sur les titres à emettre le 10.


    Ce qui veut dire que n'ont pu vendre le 6 que des gens qui avaient souscrit pour le 10 à 0,0037.
    Sauf que :
    - ces gens auraient du déclarer leur VAD, sauf s'ils ont racheté dans la journée du 6 pour finir à l'équilibre. Et seul Davidson a déclaré une VAD de 100 M de titres seulement le 6/12
    - que la VAD du 6 ait été l'oeuvre de Davidson seul (vendant des milliards de titres et les rachetant en face, pour finir à -110 M seulement), ou de plusieurs fonds de concert, ces Vadeurs auraient tous un point commun : le fait d'avoir souscrit à 0,0037... Quel intérêt donc de vendre à 0,0026 (même pour racheter à 0,002 le 11 ou le 12), des titres achetés à 0,0037.

    Que les vendeurs du 6 aient eu ou pas le droit de disposer de titres achetés et à livrer le 10, c'est une question juridique, mais même si c'était valable, il n'empeche qu'il s'agit d'une manoeuvre pour faire baisser le cours, et pas pour gagner de l'argent sur l'A/R vente/rachat...
    Cette vente anticipée aurait été parfaitement compréhensible et même "maligne" si elle avait été effectuée au dessus de 0,0037, comme cela a été suggéré par certains sites web pour justifier ce qui s'était passé sur Orpea.

    Dans notre cas, on serait sur une VAD délibérément à perte, quel intéret??


  • 31 janvier 2025 15:35

    Tout à fait Soleil78 ,

    Ce genre de produit financier, si cela est avéré, dépassera la rupture d’égalité de traitement car elle permet d’écraser volontairement la cotation d’un titre avec une offre de milliards de futurs titres sur un capital social de 112M à l’instant T. Moi aussi, avec mes millions de futurs titres, j’aurai fait un tabac à la vente sur le capital de l’époque.

    Depuis, la VAD qui représentait 96% du capital ex droit, a pu sortir avec de belles PV et le titre n’a jamais vu le prix de souscription à l’AK, des évènements directement liés à ces « produits financiers » et non pas à une offre/vente des souscripteurs sur un capital social à jour de 63Md de titres au 10 Décembre.

    L’AMF est dorénavant obligée d’expliquer ces propos


  • 31 janvier 2025 15:45

    Le seul point positif de l'article: sa fin et une possible prise de conscience des pouvoirs publics!


  • 31 janvier 2025 15:51
    31 janvier 2025 15:30

    et en plus victorda , en accréditant la réponse selon laquelle les titres vendus le 6 étaient des titres à livrer le 10, JPM nous dit qu'il s'agissait le 6/10 d'une vente à découvert, couverte par des créances certaines sur les titres à emettre le 10.


    Ce qui veut dire que n'ont pu vendre le 6 que des gens qui avaient souscrit pour le 10 à 0,0037.
    Sauf que :
    - ces gens auraient du déclarer leur VAD, sauf s'ils ont racheté dans la journée du 6 pour finir à l'équilibre. Et seul Davidson a déclaré une VAD de 100 M de titres seulement le 6/12
    - que la VAD du 6 ait été l'oeuvre de Davidson seul (vendant des milliards de titres et les rachetant en face, pour finir à -110 M seulement), ou de plusieurs fonds de concert, ces Vadeurs auraient tous un point commun : le fait d'avoir souscrit à 0,0037... Quel intérêt donc de vendre à 0,0026 (même pour racheter à 0,002 le 11 ou le 12), des titres achetés à 0,0037.

    Que les vendeurs du 6 aient eu ou pas le droit de disposer de titres achetés et à livrer le 10, c'est une question juridique, mais même si c'était valable, il n'empeche qu'il s'agit d'une manoeuvre pour faire baisser le cours, et pas pour gagner de l'argent sur l'A/R vente/rachat...
    Cette vente anticipée aurait été parfaitement compréhensible et même "maligne" si elle avait été effectuée au dessus de 0,0037, comme cela a été suggéré par certains sites web pour justifier ce qui s'était passé sur Orpea.

    Dans notre cas, on serait sur une VAD délibérément à perte, quel intéret??

    Tout à fait debutant2B ,

    Le principe d’offre et de demande, dans la continuité de l’explication de monsieur Mustier, est totalement et radicalement détruit. C’est simple, aucun produit financier déclaré de VAD ne pouvant corroborer le volume de titres négocié ce jour là, seule une intention de faire baisser un cours sans possibilité de proposer une demande correspondante à l’offre, peut expliquer le mouvement permis par ces supposés produit le 6 Décembre.

    Et cela relève exactement du champs compétence et de responsabilité de l’AMF.


  • 31 janvier 2025 15:56
    31 janvier 2025 15:35

    Tout à fait Soleil78 ,

    Ce genre de produit financier, si cela est avéré, dépassera la rupture d’égalité de traitement car elle permet d’écraser volontairement la cotation d’un titre avec une offre de milliards de futurs titres sur un capital social de 112M à l’instant T. Moi aussi, avec mes millions de futurs titres, j’aurai fait un tabac à la vente sur le capital de l’époque.

    Depuis, la VAD qui représentait 96% du capital ex droit, a pu sortir avec de belles PV et le titre n’a jamais vu le prix de souscription à l’AK, des évènements directement liés à ces « produits financiers » et non pas à une offre/vente des souscripteurs sur un capital social à jour de 63Md de titres au 10 Décembre.

    L’AMF est dorénavant obligée d’expliquer ces propos

    victorda je ne crois pas à une VAD gagnante le 06/12, sauf si davidson a vadé des tittres pour les avoir empruntés "ex droits"

    si on se place dans ce que suggère JPM, à savoir un vadeur ayant souscrit à l'AK DPS (ou en garantie à cette AK) avec livraison le 10, imaginons le scenario maximaliste : un gros preneur qui a fait à lui tout seul la totalité du marché du 06/12 : il vend ou met en vente des milliards à l'ouverture, ou au moment le plus opportun de la journée, et rachète ensuite (puisque la seule VAD en fin de journée est de 100 M de titres).

    Cet opérateur vend donc 3 Mfds de titres et en rachète quasiment autant. Ilaginons qu'il vende au plus haut et rachete tout au plus bas, ce qui est évidemment impossibkle.
    ça nous donne un gain total sur la journée de 3 Mds x (0,0031-0,0024) = 3 Mds x 0.0007 = 2,1 M d'euros seulement.

    Or, pour avoir pu vader tout ça, cet opérateur a dû sosucrire les titres qu'il a mis simultanéement en vente, sinon c'est de la naked VAD.

    Il a donc souscrit 3 Mds de titres à 0,0037, et à la fin de la journée, avec un cours à 0,0026, il a décalorisé ses titres de 0,0011 €, soit une MV latente de 3,3 M€...
    une perte nette au minimu de 1,2 Me sur la journée du 6/12, quel intéret pour ce vadeur de circonstance?

    un seul interet possible : abaisser le cours et le maintenir ensuite bas pour acquérir de grandes quantités de titres ensuite sur ces niveaux, avant de faire remonter le cours bien plus haute...
    Cette VAD couverte par la souscription à l'AK couterait donc 1 M€ s'accompagnerait d'une grosse MV mais qui resterait latente, suivie d'une baisse de PRU pour constituer un très gros stock de titres, avant l'envolée à venir

    sinon on est sur un schéma où des gens manipulent les règles pour perdre de l'argent , je n'y crois pas


  • 31 janvier 2025 16:04

    Je suis tout de même surpris par le naturel de la réponse. En effet, à part quelques VAD qui ont profité de l’événement, ceux qui ont souscrit à l’AK pour bénéficier de ces futurs titres et qui ont pu bénéficier de produits financiers futurs (selon les explications de monsieur Mustier) ne sont pas dans une dynamique d’offre de marché. Par cette explication, il valide une intention de faire baisser le cours du titre à cette date et possiblement son maintien sur ces niveaux depuis cette date. L’interprétation des faits et des possibles gains et pertes suggèrent d’intention qu’il est de la charge de l’AMF de clarifier…


  • 31 janvier 2025 17:22

    Demain changement de mois et prise de fonction du nouveau dirigeant

    Et tour bientôt, Sommet IA :

    Les 10 et au 11 février 2025, Paris deviendra la capitale mondiale de l’intelligence artificielle (IA) à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’IA.

    Cet événement réunira des chefs d’État et de gouvernement, dirigeants d’organisations internationales, de petites et grandes entreprises, représentants du monde universitaire, chercheurs, organisations non-gouvernementales, artistes et autres membres de la société civile du monde entier.


  • 01 février 2025 13:02

    Après Deepseek, je serai curieux de voir comment les choses évoluer dans le domaine.

    En attendant, j’attends la mise en ligne de l’AG, pour vouloir demander à l’AMF ce qu’elle pense de l’explicitation de monsieur Mustier sur ce qui s’appelle de la distorsion de marché organisée en cartel sur un capital social d’entreprise de 112 M de titres.


  • 01 février 2025 13:51
    31 janvier 2025 17:22

    Demain changement de mois et prise de fonction du nouveau dirigeant

    Et tour bientôt, Sommet IA :

    Les 10 et au 11 février 2025, Paris deviendra la capitale mondiale de l’intelligence artificielle (IA) à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’IA.

    Cet événement réunira des chefs d’État et de gouvernement, dirigeants d’organisations internationales, de petites et grandes entreprises, représentants du monde universitaire, chercheurs, organisations non-gouvernementales, artistes et autres membres de la société civile du monde entier.

    Oui merci de rappeler ces dates importantes, sachant qu' Atos a une forte expertise dans le calcul haute performance et l'analyse de données, qui sont essentiels pour le développement de l'intelligence artificielle. Par exemple, ils pourraient collaborer sur des projets nécessitant des infrastructures robustes ou des solutions d'IA spécifiques pour certains secteurs. Cela pourrait renforcer l'innovation dans l'IA et soutenir des projets comme DeepSeek.


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