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Télécoms-Bruxelles lance un plan d’action pour sécuriser la 5G
information fournie par Reuters 26/03/2019 à 17:50

 (Actualisé avec déclarations, précisions)
    STRASBOURG, 26 mars (Reuters) - La Commission européenne a
proposé mardi aux Etats membres, une démarche coordonnée de
sécurisation des futurs réseaux 5G et d’évaluation des
fournisseurs d’infrastructures, sans viser explicitement
l'équipementier télécoms Huawei que Washington accuse
d'espionner pour le compte de Pékin.
    Les dirigeants européens se sont prononcés à l’issue de leur
sommet vendredi dernier, en faveur d’une approche coordonnée des
vulnérabilités de ce réseau très haut débit appelé à
révolutionner, par le biais de l’internet des objets, de
nombreux domaines tels que l’automobile, la santé ou
l’industrie.
    "On sait que la Chine est un acteur de premier plan sur ce
marché et, par conséquent, toute discussion sur ce sujet
concernera la Chine et les fournisseurs chinois, mais ce n’est
pas notre point de départ", a souligné le commissaire à la
sécurité, Julian King.
    "Nous n’avons jamais demandé l’interdiction pure et nette
d’un fournisseur. Lorsque nous disposerons de preuves
suffisantes à utiliser publiquement, il sera trop tard. C’est
sur la base de l’évaluation des risques que nous devons adopter
des mesures", a ajouté Andrus Ansip, vice-président de la
Commission chargé du marché numérique.
    La commission propose aux Etats membres de procéder à une
évaluation des risques de leurs infrastructures d’ici fin juin
et de réévaluer, sur cette base, les conditions imposées aux
fournisseurs et aux opérateurs de réseaux, quitte à "exclure des
entreprises de leur marché pour des raisons de sécurité
nationale si elles ne répondent pas aux standards".
    Les Etats membres sont ensuite invités à échanger leurs
informations, entre eux et avec la Commission, ainsi qu’avec
l’agence pour la cybersécurité récemment créée, afin de parvenir
à une évaluation des risques au niveau européen d’ici fin
octobre.
    Un "groupe de coopération", la sécurité restant une
prérogative des Etats, devrait, d’ici au 31 décembre, fournir
une "boîte à outils" de mesures pour minimiser les risques qui
auront été identifiés.
   Julian King a souligné l’urgence de la démarche à un moment
où "des décisions sont prises en matière d’appels d’offres".
   L'équipementier télécoms chinois est soupçonné par des pays
occidentaux d'être utilisé par Pékin à des fins d'espionnage.
    Il y a deux semaines, les Etats-Unis ont mis en garde
l'Allemagne contre l'utilisation de la technologie sans fil du
constructeur chinois pour faire évoluer de son réseau sans fil
vers la 5G.  

 (Gilbert Reilhac et Foo Yun Chee; avec Pierre Serisier et Guy
Kerivel pour le service français, édité par Yves Clarisse)
 

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