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SYNTHESE 5-Aramco-L'Arabie promet des preuves de l'implication iranienne
information fournie par Reuters 18/09/2019 à 23:56

 (Actualisé avec déclarations de Pompeo §§11-12)
    par Stephen Kalin et Michelle Nichols
    DJEDDAH/NEW YORK, 18 septembre (Reuters) - L'Arabie saoudite
a présenté mercredi des débris de drones et de missiles qui
auraient été utilisés lors des attaques contre ses
infrastructures pétrolières, estimant qu'ils démontraient
"indéniablement" l'implication de Téhéran.
    Montrant à la presse les preuves présumées, un porte-parole
du ministère saoudien de la Défense a parlé de 25 projectiles
tirés depuis le "Nord".  
    "L'attaque a été lancée du Nord et était indéniablement
commanditée par l'Iran. La preuve que vous avez sous les yeux le
montre de façon indéniable", a conclu l'officier, écartant la
piste de tirs venus du Yémen.
    Plusieurs alliés des Etats-Unis dont la France ou le Japon
demandent à voir. "Jusqu'à maintenant, la France ne dispose pas
de preuves lui permettant de dire: 'ces drones sont venus de tel
ou tel endroit'," a déclaré mardi le chef de la diplomatie
française Jean-Yves Le Drian.
    La France entend "établir soigneusement les faits" avant
toute réaction, a ajouté mercredi la porte-parole du ministère
français des Affaires étrangères.
    Donald Trump est au contraire persuadé de l'implication de
Téhéran dans ces attaques et a annoncé mercredi que de nouvelles
sanctions seront imposées à la République islamique d'ici 48
heures.
    Une entrée en guerre contre l'Iran constituerait une option
de dernier recours mais d'autres solutions existent, a-t-il dit
à des journalistes.
    L'Iran, rival régional de l'Arabie saoudite, dément toute
implication dans cette attaque, menée samedi dernier, qui a
réduit de moitié la production pétrolière saoudienne. Ses alliés
dans le conflit au Yémen, les Houthis, ont revendiqué la
responsabilité de ces raids, affirmant que dix drones avaient
été utilisés.
    Les raids ont provoqué une envolée des cours du brut mais
Ryad a rassuré les marchés en annonçant que sa production
pétrolière devrait revenir à la normale d'ici fin septembre.
 
    Des éléments tangibles de l'implication iranienne, s'ils
venaient à être rendus publics, pourraient obliger Ryad et
Washington à riposter, même si le président américain Donald
Trump dit ne pas vouloir de guerre avec Téhéran.
    Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, qui s'est
entretenu avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohamed ben
Salman à Djeddah mercredi en vue de discuter des attaques, a
estimé qu'il s'agissait d'un "acte de guerre" et que cette crise
serait un thème majeur de l'Assemblée générale des Nations unies
la semaine prochaine. 
    "Les Saoudiens sont ceux qui ont été attaqués. C'était sur
leur territoire. C'était un acte de guerre qui les visait
directement", a-t-il dit aux journalistes avant sa rencontre
avec le prince héritier. 
    
    VOIR AUSSI
    CHRONOLOGIE Le Golfe sous tensions      

 (Avec les rédactions de Reuters à Londres, Dubaï, Washington,
Ryad, Le Caire, Berlin, Paris, Singapour et New Dehli;
Jean-Stéphane Brosse, Nicolas Delame et Arthur Connan pour le
service français)
 

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