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Onu-Zarif condamne les restrictions de déplacements des diplomates iraniens
information fournie par Reuters 17/07/2019 à 20:21

 (Actualisé avec nouvelles citations)
    NATIONS UNIES, 17 juillet (Reuters) - Le ministre iranien
des Affaires étrangères s'est indigné mercredi des nouvelles
restrictions de déplacement que les Etats-Unis ont imposées aux
diplomates de la délégation iranienne à l'Onu et aux membres de
leurs familles qui vivent à New York.
    "Ce n'est certainement pas un acte amical. Cela met les
membres de la mission et leurs familles dans des conditions
fondamentalement inhumaines", a déclaré Mohammad Javad Zarif,
s'adressant à la presse avant une réunion sur les objectifs de
développement durable de l'Onu.
    Les diplomates iraniens ne sont autorisés qu'à se déplacer
entre le siège des Nations unies, les locaux de la délégation
iranienne, la résidence de l'ambassadeur à l'Onu et l'aéroport
John Kennedy. Ils peuvent également se rendre dans un secteur
situé autour de Queensboro Plaza, dans le quartier du Queens,
mais on ignore pour quelle raison.
    "Moi, cela me convient car je n'ai aucun travail à faire en
dehors de ces trois bâtiments", a poursuivi le chef de la
diplomatie iranienne. 
    Avant les dernières restrictions américaines, les
déplacements des diplomates iraniens, comme ceux de Corée du
Nord, de Syrie et de Cuba, étaient déjà limités à 40 km autour
Columbus Circle, au centre de Manhattan. Selon les Nations
Unies, 13 diplomates iraniens sont en poste à New York.
    L'organisation a exprimé sa préoccupation au sujet des
dernières restrictions. Au département d'Etat américain, on dit
avoir agi "en toute conformité" avec le charte de l'Onu.
    "Les Etats-Unis sont engagés dans une guerre économique
contre l'Iran", a poursuivi Mohammad Javad Zarif, évoquant les
sanctions américaines. "Ils s'en prennent à des civils
ordinaires, ce qui relève du terrorisme (...) Cela doit cesser.
Quand ce sera le cas, d'autres choses pourront suivre."
    Le chef de la diplomatie a par ailleurs douté de la
sincérité de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne,
qui ont promis de compenser les sanctions américaines pour
sauver l'accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien.
    "Malheureusement, ils ne sont pas prêts à payer quoi que ce
soit. Ils ne sont pas prêts à investir pour leur sécurité et, en
fin de compte, ils permettent aux Etats-Unis de fixer l'ordre du
jour. Je ne sais pas si c'est dans l'intérêt des Européens",
a-t-il ajouté.
    

 (Michelle Nichols, Jean-Philippe Lefief pour le service
français)
 

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