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Mohamed ben Salman craint une escalade avec l'Iran, privilégie une issue politique
information fournie par Reuters 30/09/2019 à 02:50

    WASHINGTON, 30 septembre (Reuters) - Le prince héritier
d'Arabie saoudite, Mohamed ben Salman, a prévenu que les cours
du pétrole pourraient atteindre des montants "incroyablement
élevés" si la communauté internationale ne fait pas front commun
face aux activités de l'Iran, disant sa préférence pour une
solution politique plutôt que militaire.
    Dans un entretien accordé à l'émission "60 Minutes" diffusé
dimanche sur la chaîne américaine CBS, Mohamed ben Salman a
déclaré être d'accord avec les propos du secrétaire d'Etat
américain Mike Pompeo selon lequel les attaques contre des
infrastructures pétrolières saoudiennes le 14 septembre sont des
actes de guerre perpétrés par l'Iran.  
    Londres, Paris et Berlin ont accusé l'Iran d'être
responsable de ces attaques. Téhéran a démenti toute implication
alors que les miliciens yéménites Houthis, qui lui sont alliés,
ont revendiqué les raids.  
    "Si le monde ne prend pas une mesure forte pour dissuader
l'Iran, nous assisterons à une nouvelle escalade qui menacera
les intérêts mondiaux", a dit Mohamed ben Salman au cours de
cette interview enregistrée jeudi dernier en Arabie saoudite.
    "Nos livraisons de brut seront perturbées et les prix
atteindront des niveaux incroyablement élevés" et inédits,
a-t-il ajouté.
    Le prince héritier a indiqué sa préférence pour une sortie
de crise pacifique, estimant qu'une guerre entre les deux grands
rivaux régionaux provoquerait la chute de l'économie mondiale. 
    Il a prôné une rencontre entre le président américain Donald
Trump, allié de Ryad, et son homologue iranien Hassan Rohani
afin de conclure un nouvel accord encadrant les activités
nucléaires de l'Iran et son influence au Moyen-Orient.
    Mohamed ben Salman, dit "MbS", a par ailleurs nié avoir
commandité l'assassinat du journaliste et opposant saoudien
Jamal Khashoggi le 2 octobre 2018 au consulat d'Arabie saoudite
à Istanbul.
    "Absolument pas", a répondu le prince héritier lorsqu'il lui
a été demandé s'il avait ordonné ce meurtre, tout en disant en
assumer la responsabilité "puisqu'il a été commis par des
individus travaillant pour le gouvernement saoudien".
  
    "Ce fut une erreur. Et nous devons prendre toutes les
mesures pour éviter des faits similaires à l'avenir", a déclaré
"MbS". 

 (Matt Spetalnick et Timothy Gardner; Jean Terzian pour le
service français)
 

1 commentaire

  • 30 septembre 09:20

    La balle est dans le camp US : qu'ils lèvent les sanction iniques et illégales, pour commencer, et le ciel s'éclaircira.


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