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Hong Kong-Gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation
information fournie par Reuters 24/08/2019 à 14:30

 (Actualisé avec précisions)
    par Jessie Pang et Twinnie Siu
    HONG KONG, 24 août (Reuters) - La police de Hong Kong a eu
recours aux gaz lacrymogènes samedi pour disperser des
manifestants qui lançaient divers projectiles dans le cadre
d'une nouvelle journée d'action contre les autorités du
territoire semi-autonome chinois.
    Quatre stations de métro avaient été fermées autour de Kwun
Tong, une zone à forte densité de population située dans l'est
de la péninsule de Kowloon, mais cela n'a pas dissuadé plusieurs
milliers de personnes de descendre dans la rue.
    La police a utilisé les gaz lacrymogènes face à des
manifestants qui lançaient des cocktails Molotov et des briques
tandis que d'autres démontaient des lampadaires équipés de
caméras de surveillance. D'autres encore avaient érigé des
barrages routiers avec des échafaudages en bambou.
    Il n'y a pas eu de blessés.
    La dernière utilisation des gaz lacrymogènes par les forces
de l'ordre remonte à une dizaine de jours. 
    Les manifestations à Hong Kong, qui visent à défendre les
libertés dans l'ex-colonie britannique durent depuis près de
trois mois. 
    "Donnez-moi la démocratie ou donnez-moi la mort", pouvait-on
lire peint à la bombe sur un mur. 
    Cette inscription illustre l'élargissement des
revendications des manifestants. Au début du mouvement, ils
demandaient seulement le retrait d'un projet de loi qui aurait
permis des extraditions vers la Chine. Ils dénoncent désormais
l'affaiblissement des libertés dans le cadre du schéma
dérogatoire "un pays, deux systèmes" qui avait été accordé à
Hong Kong lors de sa rétrocession à la Chine communiste en 1997.
    Dans un communiqué, le gouvernement de Hong Kong explique
avoir eu recours aux gaz lacrymogènes après plusieurs
avertissements restés sans effet.
    L'aéroport ainsi que les routes et les voies ferrées menant
à l’aéroport fonctionnaient normalement alors que les autorités
craignaient des perturbations de la part des manifestants.
    L'aéroport de Hong Kong, l'un des plus fréquentés au monde,
avait été contraint de fermer temporairement en début de semaine
dernière en raison des heurts entre manifestants et forces de
l'ordre. Un millier de vols avaient été annulés.  
    Samedi, des centaines de personnes brandissant le drapeau de
Hong Kong ont pris part à une manifestation pour dénoncer les
"fausses informations" devant le siège de la radio-télévision
publique, la RTHK.
    Par ailleurs, un membre chinois du personnel du consulat
britannique à Hong Kong, détenu pendant 15 jours en Chine pour
avoir enfreint les règles de la sécurité publique, a été libéré
samedi.  
    Près de trois mois après le début des manifestations
antigouvernementales, rien ne laisse présager une fin du
mouvement. Vendredi soir, des milliers de manifestants ont formé
une chaîne humaine.  
    Les organisateurs prévoient de nombreuses manifestations au
cours des prochaines semaines, notamment une grande marche, une
grève générale et des boycotts de cours dans les universités.

 (Avec Anne Marie Roantree, Marius Zaharia, Tyrone Siu et Joyce
Zhou; Danielle Rouquié pour le service français)
 

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