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Gilets jaunes-Des mesures de maintien de l'ordre présentées lundi à Macron
information fournie par Reuters 17/03/2019 à 23:35

    * Des "dysfonctionnements" constatés samedi 
    * Christophe Castaner et Bruno Le Maire convoqués mardi au
Sénat
    * Laurent Wauquiez (LR) réclame des assignations à résidence
    * Réunion de Macron, Philippe et des ministres lundi à 11h30

 (Nombre de gardes à vue actualisé §4)
    PARIS, 17 mars (Reuters) - Le Premier ministre Edouard
Philippe présentera lundi des propositions relatives au maintien
de l'ordre dans les manifestations après des
"dysfonctionnements" constatés samedi lors de la 18e journée de
mobilisation des "Gilets jaunes" à Paris, a annoncé dimanche
Matignon.
    Une réunion s'est tenue en urgence dimanche après-midi
autour du chef du gouvernement avec la ministre de la Justice
Nicole Belloubet, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner
et son secrétaire d’Etat Laurent Nunez pour faire le point après
les violences et les dégâts matériels de samedi sur les
Champs-Elysées, l'artère commerciale la plus célèbre de la
capitale.
    Une soixantaine de manifestants ont été blessés ainsi que 29
membres des forces de l'ordre, a précisé la préfecture de police
de la capitale. 
    A l'issue des incidents, 250 personnes ont été placées en
garde à vue, dont 21 mineurs, selon le parquet de Paris. 
    "L’analyse des événements d’hier a mis en évidence des
insuffisances (...) qui n’ont pas permis de contenir les
violences et de prévenir les agissements des casseurs" malgré un
dispositif déjà modifié après les violences du 1er décembre,
indique Matignon dans un communiqué. 
    "Afin de tirer toutes les conséquences de ces
dysfonctionnements, le Premier ministre présentera demain au
président de la République les mesures d’adaptation nécessaires
de la doctrine d’emploi des forces de l’ordre, ainsi que les
décisions permettant de s’assurer à tout moment de la fermeté de
son exécution", ajoute le communiqué.
    Les mesures présentées à Emmanuel Macron seront rendues
publiques "rapidement", est-il précisé. 
    Des entretiens sont prévus lundi à 11h30 entre Emmanuel
Macron, Edouard Philippe, Nicole Belloubet, Christophe Castaner
et Laurent Nunez, annonce l'Elysée publié dimanche soir.
    
    NOUVELLES DÉGRADATIONS
    Le chef de l'opposition de droite, Laurent Wauquiez propose
pour sa part dans un communiqué publié dimanche d'assigner à
résidence "les éléments les plus violents pour les empêcher de
manifester" et la dissolution "des groupuscules les plus
violents qui constituent les noyaux durs des manifestations".
    Les sénateurs ont annoncé de leur côté leur intention
d'interroger Christophe Castaner ainsi que le ministre de
l'Economie, Bruno Le Maire, mardi après-midi. 
    Les commissions des lois et des affaires économiques du
Sénat précisent dans un communiqué qu'"au vu de ces événements
d’une réelle gravité", elles entendront les deux ministres "sur
les moyens mis en place face aux troubles et "sur les
conséquences de ces nouvelles dégradations sur la situation du
commerce et l’attractivité économique de notre pays".
    Elles prévoient aussi de convoquer d'autres personnalités
dont les noms ne sont pas précisés.
    Les propositions que doit annoncer Edouard Philippe
devraient être complémentaires de celles de la loi dite
"anticasseurs" adoptée mardi dernier par le Parlement mais qui,
pour entrer en vigueur, doit d'abord être validée par le Conseil
constitutionnel.
    La loi "visant à renforcer et garantir le maintien de
l'ordre public lors des manifestations" comporte un certain
nombre de dispositions prêtant à controverse, notamment la
possibilité d'interdire administrativement à une personne de
manifester ou la création d'un nouveau délit de dissimulation
volontaire du visage passible d'une peine d'un an
d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende. 
    "Quand on arrive avec un sac à dos plein d'armes, on devrait
être en mesure d'arrêter des gens et de les punir. Aujourd'hui,
ce n'est pas possible. Cette loi est absolument nécessaire", a
estimé Agnès Buzyn lors de l'émission "Le Grand jury" organisée
par RTL, Le Figaro et LCI.
    Elle a souligné la difficulté d'appréhender les casseurs qui
arrivent par petits groupes de cinq ou six personnes et par des
chemins très divers sur un lieu de manifestation.

 (Danielle Rouquié avec Emmanuel Jarry, Jean-Baptiste Vey et
Simon Carraud, édité par Jean-Stéphane Brosse)
 

2 commentaires

  • 18 mars 06:18

    Ce mouvement n'a plus aucun intérêt social Il est destructeur il faut l'aneantir Les forces de l'ordre doivent imposer la république en priorité


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