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G7-Trump vante une "bonne entente" mais des désaccords persistent
information fournie par Reuters 25/08/2019 à 13:00

    * Deuxième jour du sommet du G7 à Biarritz
    * Macron chargé de discuter avec l'Iran-Elysée
    * Trump dit ne pas avoir discuté d'un message du G7 sur
l'Iran
    * Trump et Johnson se promettent un accord commercial

    par Simon Carraud et Marine Pennetier
    BIARRITZ, 25 août (Reuters) - Au lendemain d'un premier
dîner informel, les dirigeants du G7 réunis à Biarritz
(Pyrénées-Atlantiques) ont de nouveau abordé dimanche les grands
sujets à l'ordre du jour de la diplomatie internationale mais
cette fois autour d'une table de travail et, à en croire Donald
Trump, sous le signe d'une bonne entente mutuelle, en dépit de
désaccords manifestes. 
    Les chefs de file du club des démocraties libérales (Japon,
Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada, Etats-Unis)
"s'entendent très bien", a assuré le président américain sur
Twitter, contrairement à ce que pourraient selon lui laisser
penser les "répugnantes fake news".
    Les sujets de désaccord ne manquent toutefois pas entre les
sept pays dont les chefs d'Etat et de gouvernement se sont
retrouvés une première fois samedi pour un dîner dit "informel"
en présence du président du conseil européen, Donald Tusk, puis
à nouveau dimanche matin, dans un cadre plus solennel.
    Selon le compte-rendu du dîner fait dimanche par Emmanuel
Macron, les participants se sont mis d'accord pour parler d'une
même voix face à L'Iran afin d'empêcher la République islamique
de se doter de l'arme nucléaire et d'éviter une nouvelle
dégradation de la situation au Moyen-Orient. 
    C'est au président français que les dirigeants du G7 ont
confié le rôle d'intermédiaire, selon l'Elysée. 
    Une information démentie en partie par Donald Trump qui a
fait savoir, en marge d'un entretien avec le japonais Shinzo
Abe, qu'il soutenait la démarche d'Emmanuel Macron mais n'en
avait pas parlé avec son homologue français. 
    Tenant d'une ligne dure vis-à-vis de l'Iran, le président
américain ne s'interdit pas non plus de poursuivre ses propres
initiatives. 
    Les divergences concernant le dossier nucléaire iranien, en
particulier entre les Etats-Unis d'une part et l'Allemagne, la
France et le Royaume-Uni d'autre part, s'étalent de longue date
au grand jour : l'administration Trump s'est en effet retirée
l'an dernier de l'accord conclu en 2015 avec Téhéran tandis que
les Européens veulent maintenir le dialogue.
    
    "VERY BIG TRADE DEAL"
    Autre sujet abordé au dîner : la question de la Russie, qui
a donné lieu à une "vive discussion", selon Donald Trump,
précisant ne pas savoir à l'issue de ces échanges si la Russie,
exclue en 2014 du G7 (alors G8) allait réintégrer le club en
2020 comme le souhaite Washington  .
    Selon le calendrier officiel, la session de travail de
dimanche matin était consacrée à "l'économie internationale", au
"commerce" et à la "sécurité internationale", un programme
suffisamment vaste pour permettre théoriquement de traiter de
toutes les questions qui fâchent, dont les relations
commerciales délétères entre les Etats-Unis et la Chine.
    Les discussions se poursuivent également lors de rencontres
bilatérales entre dirigeants, notamment Donald Trump et Boris
Johnson, qui ne s'étaient pas revus depuis que ce dernier a
revêtu ses habits de Premier ministre britannique, fin juillet.
    Les deux hommes se sont promis de parvenir au plus vite à un
accord commercial, auquel tient le Royaume-Uni de Boris Johnson,
soucieux de nouer de nouveaux partenariats hors Union européenne
dans la perspective du Brexit programmé le 31 octobre.
    Ce "very big trade deal" ("énorme accord commercial") se
fera "assez vite", a déclaré Donald Trump en marge de ce
rendez-vous à l'hôtel du Palais, l'une des attractions du sommet
de Biarritz, tout en tressant des couronnes à son interlocuteur.
    "C'est l'homme de la situation à ce poste", a loué le
président américain, qui ne faisait pas mystère de son
scepticisme à l'égard de l'ex-Première ministre Theresa May.
    Tenus à l'écart du centre-ville ultra sécurisé de Biarritz,
les opposants au G7 poursuivent leurs manifestations et autres
actions symboliques. 
    A Bayonne, plusieurs centaines de personnes ont participé
dimanche à une "marche des portraits", certaines d'entre elles
brandissant - à l'envers - des photographies officielles du
président français décrochées dans des mairies.

 (Edité par Jean-Michel Bélot)
 

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