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France-Les entreprises prêtes à "ouvrir les comptes" dans le grand débat
information fournie par Reuters 09/01/2019 à 11:58

    PARIS, 9 janvier (Reuters) - Les entreprises sont prêtes à
jouer le jeu du grand débat national en ouvrant leurs comptes, a
dit mercredi le président du Medef, qui souligne toutefois que
"le poids de l'Etat et des impôts" est au coeur de la crise des
"Gilets jaunes".
    Le gouvernement devait parachever mercredi les modalités du
grand débat national censé débuter le 15 janvier.  
et  
    "Nous on est prêts à participer à ce débat, on est prêts à
ouvrir les comptes", a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux sur RTL.
     "Oui, on est prêts à ouvrir les livres des entreprises,
expliquer comment une entreprise ça fonctionne."
    Le président du Medef a confirmé la volonté des entreprises,
singulièrement les sociétés du CAC-40, de "participer à l'effort
de guerre" en versant la prime exceptionnelle suggérée par
Emmanuel Macron.
    "On va essayer de verser cette fameuse prise exceptionnelle,
enfin les entreprises qui peuvent le faire", a-t-il dit. "En
2011 (année de la création d'une prime exceptionnelle de 1.000
euros-NDLR), il y avait 10% des entreprises qui l'ont versée. Là
j'espère que ce sera plus, certainement les grandes
entreprises", a-t-il précisé.
    "Il n'y a pas de cagnotte cachée. Si les entreprises avaient
des excédents de marge et de trésorerie, elles les auraient
partagés", a assuré le président du Medef, en soulignant que ce
n'étaient pas les entreprises, mais l'Etat et son
fonctionnement, qui étaient au banc des "accusés" dans la crise
des "Gilets jaunes".
    "C'est la France qui répartit le mieux les richesses entre
salaires, investissements et rémunérations du capital, par
rapport à la moyenne de l'OCDE. La vraie différence avec le
reste, c'est le poids de l'Etat et des impôts", a-t-il
poursuivi.
    "Ce qu'ils (les 'Gilets jaunes'-NDLR) considèrent comme une
injustice, c'est le montant des impôts qu'ils payent et le
fonctionnement de l'Etat, il faut revenir à la base de cette
crise", a estimé le représentant des patrons.
    "On est le pays qui redistribue le plus et c'est là où le
sentiment d'injustice est le plus élevé, ça pose quand même un
petit problème."

 (Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)
 

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