Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

France-L'enquête sur le Mondial au Qatar passe aux mains d'un juge
information fournie par Reuters 09/12/2019 à 15:46

    PARIS, 9 décembre (Reuters) - L'enquête sur l'attribution de
la Coupe du monde de football 2022 au Qatar a changé de
dimension avec l'ouverture d'une information judiciaire par le
parquet national financier (PNF), a-t-on appris lundi de source
judiciaire.
    En clair, les investigations seront menées non plus par le
parquet, comme c'était le cas depuis l'ouverture de l'enquête
préliminaire, en 2016, mais par un juge d'instruction.
    L'information judiciaire a été ouverte pour corruption
active et passive ainsi que pour le recel et le blanchiment de
ces délits, précise-t-on de source judiciaire, confirmant des
informations de Mediapart.
    La justice française s'intéresse aux circonstances dans
lesquelles la Fifa, plus haute instance mondiale du football, a
confié au Qatar, le 2 décembre 2010, l'organisation de la Coupe
du monde 2022.
    A l'époque, cette désignation avait fait l'objet de vives
critiques, les détracteurs arguant notamment du fait que la
chaleur qui règne au Qatar se prête mal à la pratique d'un sport
de haut niveau.
    C'est dans le cadre de cette enquête que Michel Platini,
gloire du football français des années 1970 et 1980, et deux
anciens collaborateurs de Nicolas Sarkozy ont été longuement
entendus en juin dernier par les enquêteurs, qui s'interrogent,
entre autres, sur le rôle des dirigeants politiques et sportifs
français dans cette affaire.     
    Un déjeuner organisé à l'Elysée le 23 novembre 2010, à neuf
jours du vote de la FIFA, intrigue tout particulièrement la
justice compte tenu de la concordance des dates et de la qualité
des convives réunis autour de Nicolas Sarkozy : le prince
héritier du Qatar Tamim ben Hamad al Thani (devenu émir en juin
2013) et le Premier ministre qatari de l'époque, Hamad ben
Jassem al Thani, étaient alors présents autour de la table.
    A l'issue de l'audition de Michel Platini sous le régime de
la garde à vue, ses avocats avaient déclaré que celui-ci n'avait
"strictement rien à se reprocher".

 (Simon Carraud, édité par Sophie Louet)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.