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France-Des "Gilets jaunes" rares et apaisés célèbrent six mois de mobilisation
information fournie par Reuters 18/05/2019 à 18:58

    * La mobilisation la plus faible depuis six mois 
    * Les violences réduites à leur plus simple expression

 (Actualisé avec chiffres de la mobilisation § 3)
    PARIS, 18 mai (Reuters) - Le mouvement des "Gilets jaunes",
qui a célébré samedi dans le calme six mois de mobilisation
émaillés de violences, a atteint son étiage après avoir obtenu
des mesures pour un montant d'environ 15 milliards d'euros, dont
cinq de baisse d'impôts.
    Depuis la première grande journée de mobilisation nationale
le 17 novembre 2018, qui avait réuni près de 300.000 personnes,
le déclin du mouvement est très net mais les plus déterminés
continuent à manifester malgré le plan d'action rendu public,
notamment par Emmanuel Macron le 25 avril.  
    Le ministère de l'Intérieur a compté 15.500 participants
dans toute la France, dont 1.600 à Paris, la plus faible
mobilisation depuis six mois. Le précédent plus bas avait été
atteint samedi dernier, avec 18.600 personnes.
    Pour le chef de l'Etat, le mouvement doit maintenant cesser.
    "Je crois que pour celles et ceux qui continuent aujourd'hui
à faire cela, il n'y a plus de débouché politique. Nous avons
fait notre part du travail", a-t-il déclaré vendredi en marge
d'un déplacement à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).
    A une semaine des élections européennes, il a estimé qu'il
fallait désormais traduire les revendications dans les urnes.
    "Il y a là une élection qui permet à nos concitoyens de
s'exprimer sur les sujets européens. Il y en aura ensuite chaque
année sur les sujets locaux, puis il y aura des élections
présidentielle et législatives", a-t-il dit.  
    Les "Gilets jaunes" qui ont participé au vingt-septième
samedi de mobilisation ont bien l'intention de manifester le 26
mai leur rejet du chef de l'Etat.
    
    CINQ INTERPELLATIONS A NANCY
    "Macron va prendre une déculottée", pouvait-on lire sur une
banderole dans le cortège parti de la tour Total à La Défense -
"Total et l'Etat nous volent", disait un calicot faisant
référence au prix des carburants, dossier qui a été à l'origine
du mouvement - jusqu'au Sacré-Cœur de Montmartre. 
    A Paris, un autre cortège peu fourni entre la place Clichy
et celle de la République avait choisi le thème de l'écologie et
notamment le refus du glyphosate, l'herbicide de Monsanto contre
lequel des manifestations séparées étaient organisées samedi
dans de très nombreuses villes de France.
    A Bordeaux, dont le centre-ville avait été interdit aux
manifestants, quelque 1.500 personnes, "Gilets jaunes" et
anti-Monsanto mêlés, ont défilé après avoir organisé une
simulation des victimes des pesticides en se couchant à même le
sol.
    A Toulouse, place forte du mouvement où la place du Capitole
a été interdite aux manifestants par arrêté préfectoral, entre
1.000 à 2.000 personnes, selon la police, ont défilé.
    Plusieurs "appels nationaux" ont en outre été lancés pour se
rassembler à Reims et Nancy, où quelque 2.000 personnes ont
manifesté et quelques tirs de grenades lacrymogènes constatés
après des jets de projectiles et des feux de poubelles.
    Selon la préfecture de Meurthe et Moselle, cinq personnes
ont été interpellées à Nancy et un membre des forces de l'ordre
a été légèrement blessé.

 (Yves Clarisse, avec Emmanuel Jarry)
 

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