À Los Angeles, comme dans les autres ports de la côte Ouest, l’activité a été fortement perturbée en février par un mouvement de grève. (© Wendell)
Les États-Unis créent moins d’emplois, la croissance ralentit, pourtan, les marchés ne semblent pas inquiets. La première économie mondiale n’a en effet créé que 126.000 emplois en mars. Les économistes en attendaient… 245.000. Le Bureau of Labour Statistics (BLS) a également révisé en baisse les chiffres publiés pour janvier et février. Enfin, le temps de travail hebdomadaire moyen a reculé de 34,6 à 34,5 heures.
Trois éléments ont pesé en ce début d’année : une longue grève a affecté l’activité portuaire, une météo peu clémente a perturbé certains secteurs, dont la construction, et enfin la chute du cours du pétrole a frappé les industries d’extraction d’hydrocarbures de schiste. Dans ce secteur (mines, carrières et hydrocarbures), en un an, le taux de chômage est passé de 5,3 à 8% et les commandes d’équipements ont reculé de 30%.
Bloc "A lire aussi"Finalement, «ces chiffres sont plus cohérents avec les autres éléments macroéconomiques du premier trimestre», remarque Philippe Waechter, économiste chez Natixis AM. En effet, les ventes au détail et la production industrielle avaient sensiblement ralenti en février. Et la dernière enquête ISM auprès des directeurs d’achat confirmait la tendance. Dans leurs commentaires, les répondants incriminaient aussi la force du dollar, qui pèse sur les exportations et les
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