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ENQUÊTE-Une hausse de taux de la BCE semble de plus en plus lointaine
information fournie par Reuters 05/04/2019 à 08:36

 (Répétition technique, texte sans changement)
    * Résultats détaillés sur le PIB: reuters://realtime/verb=Open/url=cpurl://apps.cp./Apps/econ-polls?RIC=EUGDPQAP
    * Résultats détaillés sur le taux refi: reuters://realtime/verb=Open/url=cpurl://apps.cp./Apps/cb-polls?RIC=EUREFIQP
 
    * Résultats détaillés sur le taux de dépôt: reuters://realtime/verb=Open/url=cpurl://apps.cp./Apps/cb-polls?RIC=EUECBDQP
 
    * Infographie sur le risque de récession en zone euro: https://tmsnrt.rs/2ECEnl1?eikon=true

    BANGALORE, 5 avril (Reuters) - La Banque centrale européenne
(BCE) devrait patienter jusqu'au troisième trimestre 2020 avant
toute hausse de ses taux d'intérêt à cause de la dégradation des
perspectives de croissance et d'inflation dans la zone euro,
montre vendredi une enquête de Reuters.
    La BCE, qui a mis fin en décembre à sa politique
d'assouplissement quantitatif (QE) puis a promis en mars de
nouvelles opérations d'apport de liquidités aux banques, n'a
plus remonté ses taux depuis 2008 et pour les plus de 80
économistes interrogés ces derniers jours, sa première hausse
semble encore plus lointaine qu'attendu il y a un mois. 
    "Dans une certaine mesure, les inquiétudes de la BCE sont
compréhensibles car sa boîte à outils est vide. Bien sûr, le
moment venu, la BCE pourrait relancer le QE; elle pourrait même
emboîter le pas à la BoJ en achetant des actions à un moment
donné", estime Elwin de Groot, directeur de la stratégie macro
de Rabobank.
    "Mais après un QE massif, un taux de dépôt négatif et des
indications sur l'évolution future des taux solides, l'inflation
de base n'a été supérieure que de 0,2 point à son plus bas
historique en mars. La BCE pourrait donc bien se révéler
relativement impuissante."
    Selon l'enquête, l'inflation dans la zone euro devrait être
de 1,4% en moyenne cette année, de 1,5% en 2020 et de 1,6% en
2021, des chiffres pratiquement stables depuis l'enquête de
mars.
    "La BCE ne peut pas relever les taux pour l'instant, tout
simplement parce que l'inflation est trop faible. Elle va
continuer de réinvestir tout ce qui arrivera à maturité dans son
portefeuille d'actifs au moins jusqu'en 2021", dit Julien
Manceaux, économiste senior d'ING.
    
    UNE BAISSE DU TAUX DE DÉPÔT N'EST PLUS TOTALEMENT EXCLUE
    En matière de croissance, le consensus prévoit une expansion
de 0,2% à 0,4% par trimestre du produit intérieur brut (PIB)
jusqu'à la fin 2020, soit un rythme légèrement plus faible
qu'attendu en mars. L'un des économistes interrogés a dit
anticiper une contraction l'an prochain. 
    La BCE devrait néanmoins relever son taux de dépôt de dix
points de base, à -0,30%, au troisième trimestre 2020 selon le
consensus, alors qu'il y a un mois, ce relèvement était pour le
deuxième trimestre de l'année prochaine.
    Le taux de refinancement, censé être son principal
instrument de politique monétaire, devrait rester à zéro au
moins jusqu'à la fin 2020. 
    Cette enquête est par ailleurs la première depuis 2016 dans
laquelle au moins un des professionnels interrogés dit
s'attendre à une baisse du taux de dépôt. Un pronostic qui
correspond aux anticipations des marchés puisque les contrats à
terme sur le taux au jour le jour Eonia intègrent désormais une
faible probabilité de baisse cette année.
    "Nous pensons qu'une récession aux Etats-Unis en 2020
empêchera toute nouvelle initiative de normalisation et qu'elle
poussera au contraire la BCE à amplifier le caractère
accommodant de sa politique monétaire en septembre 2020", dit
ainsi Michel Martinez, chef économiste Europe de la Société
générale. 
    Mais plus de 65% des économistes qui ont répondu à une
question à ce sujet se sont dits confiants dans la capacité de
la zone à se remettre du passage à vide qu'elle traverse
actuellement. 
    La médiane des estimations de la probabilité d'une récession
dans la zone euro est inchangée à 20% à un horizon d'un an et à
30% à deux ans. 

 (Shrutee Sarkar;
Marc Angrand pour le service français)
 

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