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Brexit-Varadkar se demande si Johnson n'a pas choisi le "no deal"
information fournie par Reuters 25/07/2019 à 17:09

    GLENCOLUMBKILLE, Irlande, 25 juillet (Reuters) - Le Premier
ministre irlandais Leo Varadkar a estimé jeudi que le nouveau
chef du gouvernement britannique Boris Johnson n'avait pas
clairement précisé s'il avait décidé de quitter l'Union
européenne sans accord mais, qu'en tout état de cause, la
responsabilité d'une telle décision reviendrait à la
Grande-Bretagne seule.
    Dans son discours inaugural devant la Chambre des communes
jeudi, Boris Johnson a emprunté des accents à Donald Trump,
promettant de redonner toute sa grandeur au Royaume-Uni et
conditionnant la conclusion d'un accord avec les Européens à
l'abandon de la clause de sauvegarde ("backstop").  
    Leo Varadkar a déclaré qu'il n'y aurait pas d'accord de
retrait ou d'accord commercial avec la Grande-Bretagne si cette
dernière n'acceptait pas cette clause de sauvegarde qui vise à
empêcher le rétablissement d'une frontière physique entre
l'Irlande du Nord et la République d'Irlande.
    Ce "backstop" organise le maintien temporaire du Royaume-Uni
à l'intérieur de l'union douanière européenne le temps qu'une
meilleure solution soit trouvée, une mesure inacceptable pour
les partisans du Brexit.
    Pour Leo Varadkar, en demandant la suppression du
"backstop", Boris Johnson se prononce de fait en faveur d'un
divorce sans accord entre Londres et Bruxelles.
    "J'espère que le nouveau Premier ministre du Royaume-Uni n'a
pas choisi le 'no deal' mais cela serait de leur
responsabilité", a déclaré le chef du gouvernement irlandais
devant la presse lors d'une suspension de séance du dernier
conseil des ministres avant la trêve estivale.
    "La position de l'Union européenne et la position de
l'Irlande n'ont pas changé : la clause de sauvegarde fait partie
intégrante de l'Accord de retrait", a-t-il précisé.
    "Sans le backstop, il n'y a pas d'Accord de retrait, il n'y
a pas de phase de transition, il n'y a pas de phase de mise en
oeuvre et il n'y a pas d'accord de libre échange tant que ces
questions ne sont pas résolues", a-t-il rappelé.
    Leo Varadkar a dit qu'il était impatient de rencontrer Boris
Johnson pour entendre sa position sur ces questions, tout en
rappelant que le choix de sortir avec ou sans accord de l'UE
incombait seulement à la Grande-Bretagne.
    "Le 'no deal' est une menace britannique. Le seul qui peut
provoquer un 'no deal' est le gouvernement du Royaume-Uni",
a-t-il dit.
    Boris Johnson a déclaré qu'il souhaitait éviter un Brexit
sans accord mais, selon lui, si ce scénario se produit il sera
le résultat d'un manque de bonne volonté de la part de l'Union
européenne et de l'Irlande.

 (Conor Humphries; Pierre Sérisier pour le service français)
 

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