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Banquiers centraux/BCE-La BCE prête à agir si nécessaire, redit Coeuré
information fournie par Reuters 17/07/2019 à 09:41

 (.)
    17 juillet (Reuters) - Principales déclarations des
responsables de la Banque centrale européenne (BCE) depuis la
réunion de politique monétaire du 6 juin  :
    
    *COEURÉ-LA BCE PRÊTE À AGIR SI NÉCESSAIRE
    17 juillet - La Banque centrale européenne (BCE) est prête à
agir si nécessaire pour que l'inflation se rapproche de son
objectif proche de 2%, a redit mercredi Benoît Coeuré, l'un des
membres de son directoire. 
    "Pour la période à venir, le Conseil des gouverneurs est
déterminé à agir en cas d’évolutions défavorables et se tient
prêt à ajuster l’ensemble de ses instruments de façon adéquate
pour assurer le rapprochement durable de l’inflation par rapport
à son objectif", a-t-il déclaré à huit jours de la prochaine
réunion de politique monétaire de la BCE. 
    Le conseil des gouverneurs a exclu de relever ses taux
pendant au moins un an lors de la réunion du conseil des
gouverneurs des 5 et 6 juin et le président de la BCE, Mario
Draghi, a clairement évoqué un nouvel assouplissement monétaire
dans les semaines qui ont suivi. 
    
    * VISCO-IL FAUDRA AGIR SI L'ÉCONOMIE NE SE REDRESSE PAS
    12 juillet - La Banque centrale européenne devra adopter de
nouvelles mesures de soutien à l'activité si l'économie de la
zone euro ne se redresse pas, a déclaré vendredi Ignazio Visco,
membre du Conseil des gouverneurs. 
    Dans un discours à Milan, il déclaré que "dans les semaines
à venir, la BCE continuera d'évaluer la manière d'ajuster les
instruments à sa disposition" face à la faiblesse de la
croissance et des anticipations d'inflation. 
    
    * COEURÉ-LE PESSIMISME DES MARCHÉS EST À PRENDRE AVEC
PRUDENCE
    11 juillet - La BCE doit considérer avec prudence la
faiblesse des anticipations d'inflation que traduit le niveau
actuel des cours des obligations de la zone euro car d'autres
instruments reflètent une plus grande confiance dans les
perspectives d'évolution des prix, a déclaré jeudi Benoît
Coeuré, l'un des membres de son directoire.
    "Même si les responsables de la politique monétaire ne
doivent jamais ignorer des signaux provenant des marchés
financiers, ils ne doivent pas non plus se concentrer trop
étroitement sur eux", a-t-il dit lors d'une conférence.
    "Le pessimisme intégré dans les cours sur les marchés
obligataires aujourd'hui ne présage pas nécessairement de
pressions à la baisse sur l'inflation demain, du moins pas avec
la même ampleur."
    
    * LA BCE PRÊTE À AGIR, REDIT SON CHEF ÉCONOMISTE
    9 juillet - La Banque centrale européenne est prête à agir
et dispose des outils nécessaires pour faire converger
l'inflation vers son objectif d'un peu moins de 2%, a déclaré
mardi son chef économiste Philip Lane.
    "Nous sommes prêts à agir si nécessaire pour maintenir
l'inflation sur la bonne voie vers notre objectif", a-t-il dit
en réponse à des questions sur Twitter.
    "Nous avons les outils pour cela et avons montré par le
passé qu'on savait réagir à diverses sources de risques."    
    
    * REHN - UN SOUTIEN MONÉTAIRE ACCRU S'IMPOSE POUR HONORER LE
MANDAT DE LA BCE
    4 juillet - Le ralentissement de la zone euro n'a rien de
momentané et la Banque centrale européenne doit prendre de
nouvelles mesures de soutien si elle veut remplir son mandat, a
déclaré Olli Rehn, membre du Conseil des gouverneurs, au journal
allemand Börsen Zeitung.
    "Si nous voulons vraiment respecter notre mandat, un soutien
monétaire supplémentaire est désormais nécessaire, jusqu'à ce
que les perspectives de croissance et d'inflation s'améliorent",
dit-il dans un entretien publié jeudi.
    "Il ne faut plus voir dans le ralentissement récent de la
croissance un accès de faiblesse économique momentané, un
'passage à vide'. Nous subissons une phase prolongée de
croissance faible", a ajouté le gouverneur de la banque centrale
de Finlande.
    Le stimulant pourrait prendre la forme d'un panachage entre
une baisse de taux, une révision de la communication avancée ou
une relance du programme d'achats d'actifs, a poursuivi Olli
Rehn, se faisant l'écho du président Mario Draghi.
    Le Conseil des gouverneurs en décidera lors d'une de ses
prochaines réunions, a-t-il ajouté, s'abstenant d'exprimer ses
propres préférences.
    Prié de dire si la BCE pourrait abaisser son taux de
refinancement, actuellement nul, Rehn a répondu que la réflexion
portait sur le taux de dépôt, actuellement de -0,4%.
    Le banquier central finlandais a également souligné à quel
point des anticipations d'inflation qui "restent bien trop
basses" préoccupaient la BCE. 
    Les prochaines réunions de l'institut d'émission sont
prévues le 25 juillet et le 12 septembre. Banquiers centraux et
analystes sont partagés sur le moment le plus opportun pour
passer à l'action, estimant que les deux dates ont chacune leurs
mérites.    
    
    * LANE-LA BCE PEUT AUGMENTER SES SOUTIENS EN CAS DE BESOIN
    1er juillet - La BCE dispose de marges de manoeuvre lui
permettant d'assouplir davantage sa politique monétaire en cas
de besoin mais ses dirigeants doivent aussi être ouverts à de
nouvelles idées et de nouvelles méthodes, a déclaré lundi son
économiste en chef, Philip Lane.
    "Notre évaluation a conclu que (notre) politique dans son
ensemble a été efficace et qu'un assouplissement supplémentaire
peut être apporté si nécessaire pour accomplir notre mandat",
a-t-il dit lors d'une conférence à Helsinki. "Nous pouvons
apporter un assouplissement monétaire accru si cela est
nécessaire pour atteindre notre objectif."
    "La BCE doit toujours être ouverte à de nouvelles idées et
de nouvelles méthodes tirées de la recherche interne et externe
et d'exemples de meilleures pratiques venues du monde entier",
a-t-il ajouté.    
    Développé:  
    
    * LA BCE DOIT PRENDRE EN COMPTE DIVERS PROBLÈMES POTENTIELS
AVANT D'AGIR-REHN
    1er juillet - La BCE est prête à adapter tous les outils
dont elle dispose pour favoriser la remontée de l'inflation mais
elle doit prendre de nombreux facteurs susceptibles de
compliquer la mise en oeuvre de sa politique monétaire, a
déclaré Olli Rehn, le président de la banque centrale
finlandaise. 
    "Le Conseil des gouverneurs se tient prêt à ajuster tous ses
instruments de manière appropriée afin que l'inflation continue
de converger vers notre objectif d'inflation de manière
durable", a-t-il dit lors d'un colloque à Helsinki.
    "La BCE, comme d'autres banques centrales, opère dans un
nouvel environnement dans lequel des tendances de long terme
comme le vieillissement de la population, la baisse des taux
d'intérêt à long terme et le changement climatique sont devenus
des questions clés", a-t-il ajouté. 
    Il a ajouté que l'inflation pourrait osciller à court terme
autour de l'objectif que s'est fixé la BCE. Avant lui, Mario
Draghi avait déclaré que la BCE pourrait laisser l'inflation
dépasser l'objectif après être restée longtemps nettement en
inférieure à celui-ci. 
    
    * DERNIÈRE DÉCISION DE LA BCE PRISE À L'UNANIMITÉ-DE GUINDOS
    20 juin - Le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, a
déclaré jeudi que la dernière décision de politique monétaire
avait été prise à l'unanimité des membres du Conseil des
gouverneurs. 
    "Je crois (que la décision) a été prise à l'unanimité. Il
n'y avait pas d'opinion divergente concernant le communiqué de
la décision prise à Vilnius il y a deux semaines", a-t-il dit 
lors d'une conférence à Santander, dans le nord de l'Espagne. 
    A l'issue de sa réunion à Vilnius le 6 juin, la BCE a encore
repoussé le premier relèvement de ses taux directeurs depuis la
crise financière, promettant un maintien aux niveaux actuels
jusqu'à la fin du premier semestre 2020.  
    Son président, Mario Draghi, a déclaré mardi que la banque
centrale était prête à utiliser toute la flexibilité permise par
son mandat si l'inflation ne convergeait pas vers son objectif,
renforçant les anticipations de nouvelles mesures de soutien
monétaire dans les prochaines semaines.  
    La réunion du 6 juin, a dit Luis de Guindos, a porté sur
deux questions principales: la prolongation de la communication
avancée sur l'évolution des taux d'intérêt et le coût du plan
TLTRO III (opérations de refinancement à long terme ciblées).
    "Il y a aussi eu l'unanimité sur le fait que, si la
situation se dégradait parce que les risques baissiers se
concrétisaient, nous réagirions immédiatement", a-t-il dit.    
    
    * REHN - TOUS LES INSTRUMENTS DE POLITIQUE MONÉTAIRE PEUVENT
ÊTRE UTILISÉS
    20 juin - La Banque centrale européenne (BCE) pourrait
utiliser tous les instruments de politique monétaire à sa
disposition à moins d'une amélioration de l'économie de la zone
euro, a déclaré jeudi Olli Rehn, membre du Conseil des
gouverneurs de la banque centrale, ajoutant que les tensions
commerciales constituent la principale inquiétude sur
l'économie. 
    Olli Rehn, qui est perçu comme un possible successeur de
Mario Draghi à la tête de la BCE, s'est dit "inquiet" de la
situation économique actuelle en zone euro marquée par une
inflation faible et par un ralentissement de la croissance.
    "Nous, au sein du Conseil des gouverneurs, sommes prêts à
agir de façon appropriée à moins qu'il y ait une amélioration
des conditions économiques", a-t-il déclaré lors d'une
conférence à Bruxelles.
    A la question de savoir si la BCE devait procéder via une
baisse des taux ou une reprise de ses achats d'actifs, Olli Rehn
a répondu : "Toute la gamme des instruments est sur la table". 
    Il a indiqué que la principale inquiétude pour les
perspectives économiques venait des tensions commerciales entre
les Etats-Unis et la Chine et a pressé la France et l'Allemagne
de mieux coopérer pour renforcer la zone euro. 
    
    * DE GUINDOS-LA BCE AGIRA SI LES RISQUES À LA BAISSE SE
CONCRÉTISENT 
    19 juin (Reuters) - Les risques sont orientés à la baisse et
s'ils commencent à se concrétiser, la Banque centrale européenne
(BCE) agira, a déclaré Luis de Guindos, le vice-président de la
BCE, tout en précisant que la banque centrale pourrait opter
pour une combinaison de mesures dans le but de relancer
l'inflation.
    "Nous avons un large éventail d'instruments disponibles:
nous avons la communication avancée, nous avons les TLTRO
(opérations de refinancement à long terme ciblées), nous avons
le réinvestissement des obligations arrivées à échéance de notre
bilan, donc il y a un grand éventail d'instruments que nous
pouvons utiliser, et le QE (assouplissement quantitatif) en fait
partie", a dit Luis de Guindos à CNBC.  
    
    * DRAGHI PRÊT AU "WHATEVER IT TAKES" POUR RELANCER
L'INFLATION
    19 juin - La Banque centrale européenne (BCE) est prête à
utiliser toute la flexibilité permise par son mandat si
l'inflation ne converge pas vers son objectif, a déclaré mardi
le président de la BCE Mario Draghi, renforçant les
anticipations de nouvelles mesures de soutien monétaire dans la
zone euro dans les prochaines semaines.
    Mario Draghi, qui intervenait dans le cadre du forum annuel
de la BCE à Sintra au Portugal, a recouru à une formulation qui
n'est pas sans rappeler celle qu'il avait utilisée en juillet
2012, au plus fort de la crise de l'euro, promettant alors de
"faire tout ce qu'il faudra ('whatever it takes')" pour
préserver la monnaie unique.
    "Nous mettrons à profit toute la flexibilité permise par
notre mandat pour le remplir - et nous le ferons encore pour
répondre à tout défi qui se poserait à la stabilité des prix à
l'avenir", a-t-il affirmé. 
    Développé :  
    
    * SI ON DÉCIDE DE BAISSER LES TAUX, LA MODULATION SERA À
VOIR-COEURÉ
    17 juin - Benoit Coeuré, membre du directoire de la Banque
centrale européenne (BCE), a déclaré que si cette dernière
décidait que baisser les taux était le meilleur choix elle
devait avoir à l'esprit les effets de taux négatifs sur les
banques et se demander s'il y avait lieu de moduler ces
derniers.
    Un taux modulable permettrait en principe aux banques de
s'épargner une partie de la charge liée à un taux de dépôt
négatif de -0,40%, impliquant qu'elles payent la BCE pour le
placement de leurs réserves excédentaires.
    Toutes les possibilités qui s'ouvrent à la BCE comportent à
la fois des avantages et inconvénients mais cela ne l'empêchera
pas de les concrétiser pour respecter son mandat, a poursuivi
Coeuré. 
    Développé :  
         
    * LA BCE AGIRA SI LES PRÉVISIONS D'INFLATION DÉRAPENT-DE
GUINDOS
    16 juin -  Les attentes à plus long terme en matière
d'inflation dans la zone euro devront être déconnectées de la
réalité pour que la Banque centrale européenne stimule davantage
l'économie, selon Luis de Guindos, le vice-président de la BCE.
    "Ce que nous avons besoin de voir, c'est un 'désancrage' des
attentes en matière d'inflation", a-t-il dit au quotidien
italien Corriere della Sera. "Cela ne s'est pas encore produit,
en dépit du recul des anticipations d'inflation fondées sur le
marché".
    Les taux d'intérêt étant déjà au plus bas et un programme
d'achat d'obligations de 2.600 milliards d'euros (2 900
milliards d'euros) ayant pris fin l'année dernière, les
analystes font valoir que la BCE dispose de très peu de
puissance de feu réelle, ses outils restants manquant d'un
potentiel significatif.
    "S'il y a une nouvelle détérioration, alors nous réagirons",
a ajouté Luis de Guindos. "Mais pour l'instant, notre politique
monétaire est entièrement compatible avec l'inflation et
l'activité réelle."
    Luis de Guindos a également souligné que la politique
monétaire était largement impuissante face aux différends
commerciaux mondiaux, l'un des principaux obstacles à la
croissance et donc à l'inflation. "Vous pouvez certainement
atténuer l'impact avec la politique monétaire, mais vous ne
pourrez pas résoudre ce genre de problèmes avec la politique
monétaire", a-t-il déclaré.
    
    * NOWOTNY ÉVOQUE UN OBJECTIF D'INFLATION PLUS FLEXIBLE
    16 juin - La Banque centrale européenne pourrait se fixer un
objectif d'inflation plus flexible compte tenu de la difficulté
à augmenter les prix, a estimé dimanche Ewald Nowotny, membre du
Conseil des gouverneurs de la BCE.
    "Personnellement, je pense qu'il serait raisonnable d'avoir
plus de flexibilité, à l'instar des banques centrales
israélienne ou tchèque", a déclaré le banquier central
autrichien au journal économique allemand Handelsblatt.
    "Je suis favorable au maintien de l'objectif de 2%, mais
avec un corridor de 0,5 ou 1%, en montée ou en descente. Un
atterrissage de précision est difficilement possible."
    La BCE a un objectif d'inflation proche de 2% mais inférieur
à ce niveau.

    * COEURÉ-LES ACHATS DE TITRES JOUENT TOUJOURS UN RÔLE DE
SOUTIEN
    12 juin - Les achats d'obligations auxquels la Banque
centrale européenne (BCE) a consacré quelque 2.600 milliards
d'euros en quatre ans, même s'ils se sont arrêtés en décembre,
continuent de limiter les coûts du crédit dans la zone euro, a
déclaré mercredi Benoît Coeuré, l'un des membres du directoire. 
    "Il y a des preuves convaincantes qui soutiennent l'opinion
selon laquelle l'APP (Asset-Purchase Programme) est resté une
source considérable d'assouplissement financier même après la
fin des achats nets", a-t-il dit. 
    "Il continue de jouer un rôle accommodant important dans un
contexte d'augmentation des risques à la baisse pour la
croissance et contribue donc à la convergence soutenue de
l'inflation vers des niveaux plus proches de 2%."
    
    * LA BCE PRÊTE À FAIRE PLUS SI LE RALENTISSEMENT
S'ACCENTUE-VILLEROY
    12 juin -  La Banque centrale européenne maintiendra sa
politique monétaire accommodante tant que l'inflation ne
remontera pas dans la zone euro et pourrait même faire plus si
le ralentissement actuel de l'économie devenait "un vrai coup de
frein", a déclaré mercredi sur Cnews le gouverneur de la Banque
de France, François Villeroy de Galhau.
    Développé  
    
    * LA BCE A MONTRÉ SA VOLONTÉ D'AGIR SI NÉCESSAIRE-KAZIMIR
    11 juin - La Banque centrale européenne est encore loin
d'avoir atteint son objectif d'inflation mais ses dernières
mesures de soutien prouvent sa volonté et sa capacité d'agir si
nécessaire, a déclaré mardi Peter Kazimir, le nouveau gouverneur
de la Banque de Slovaquie et à ce titre membre du Conseil des
gouverneurs de la BCE.
    Le sentiment économique se détériore dans la zone euro mais
il n'y a aucun signe faisant craindre une récession ou une
déflation, a ajouté l'ex-ministre des Finances, qui a pris ce
mois-ci ses fonctions à la tête de la banque centrale.
    De nouvelles mesures de stimulation monétaire ne sont pas
nécessaires à ce stade et la BCE attendra de disposer
d'indicateurs d'activité avant de prendre une décision, a-t-il
ajouté.
    
    * TAUX MODULÉ, BAISSE DE TAUX, RETOUR DU QE, RIEN N'EST
EXCLU-REHN 
    11 juin - Il est peu probable que la guerre commerciale en
cours s'achève rapidement et la Banque centrale européenne est
prête à utiliser tous les outils dont elle dispose pour étayer
la confiance et la croissance dans la zone euro, a dit mardi
Olli Rehn, le gouverneur de la banque centrale de Finlande.
    "Si l'activité économique venait encore à faiblir et si des
aléas négatifs se concrétisaient, le Conseil des gouverneurs est
résolu à agir et il se tient prêt à ajuster l'ensemble de ses
instruments si nécessaire", a dit Rehn.
    En dehors d'une baisse de taux ou de nouveaux rachats
d'obligations, une modulation du taux de dépôt et une
modification de la communication avancée sont envisageables, a
ajouté Olli Rehn, considéré comme un successeur potentiel de 
Mario Draghi à la présidence de la BCE.
    "Le Conseil des gouverneurs pourrait, si l'évolution de la
situation économique l'exigeait, renforcer sa communication
avancée et son lien avec la réalisation de l'objectif de
stabilité des prix, abaisser les taux directeurs et instaurer
d'éventuelles mesures d'atténuation, et/ou relancer le programme
de rachat d'actifs", a-t-il dit.
    Ces "mesures d'atténuation" font référence à des
dispositions qui seraient prises pour amortir les retombées
négatives pour les banques de taux nuls voire inférieurs à zéro.
    
    * LES NOUVELLES TLTRO MAINTIENDRONT UN FINANCEMENT FAVORABLE
POUR LES BANQUES - VASLE
    7 juin - Les nouvelles opérations de refinancement à long
terme ciblées de la Banque centrale européenne sont importantes
car elles maintiennent un financement favorable pour les
banques, a dit vendredi Bostjan Vasle, membre du Conseil des
gouverneurs de l'institut d'émission.
    Il a ajouté que la BCE était prête à utiliser, si
nécessaire, "d'autres mesures disponibles" au-delà de celles
annoncées jeudi à l'occasion de la réunion de politique
monétaire. 
    Outre les nouvelles opérations dites TLTRO III, la BCE 
s'est engagée à maintenir ses taux d'intérêt à leurs plus bas
records actuels au moins jusqu'à la fin du premier semestre
2020.  
    "C'est d'une importante primordiale que l'instrument (TLTRO)
maintienne des conditions de financement favorables pour les
banques et par conséquent soutienne la transmission de la
politique monétaire dans l'activité de crédit des banques", a
déclaré Bostjan Vasle dans un communiqué.
    Selon lui, le principal risque pour la croissance de la zone
euro est la possibilité que les conditions internationales se
dégradent davantage, ce qui pourrait ralentir le commerce.
    De l'autre côté, les conditions financières favorables et le
dynamisme de la demande intérieure soutiennent la croissance de
la zone euro, a-t-il dit.
    Après l'abaissement jeudi des projections de la BCE en
termes de croissance économique et d'inflation, Bostjan Vasle a
indiqué que la faiblesse persistante de l'inflation était une
conséquence de la croissance économique modérée, de la faiblesse
des prix de l'énergie et d'une moindre inflation salariale ces
dernières années.
    "Le Conseil des gouverneurs a répondu à ces mouvements en
ajustant ses décrets dans le but de garantir une ligne
accommodante de politique monétaire nécessaire dans un contexte
dégradé", a indiqué Bostjan Vasle.  
    

 

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