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USA-Le Sénat ne pourra s'opposer, le cas échéant, à un procès contre Trump
information fournie par Reuters 01/10/2019 à 01:40

    WASHINGTON, 1er octobre (Reuters) - Le chef de file de la
majorité républicaine au Sénat américain, Mitch McConnell, a
déclaré lundi qu'il n'aurait pas d'autre choix que d'autoriser
la tenue d'un procès si la Chambre des représentants, contrôlée
par les démocrates, venait à voter la mise en accusation du
président Donald Trump.
    Cette déclaration tend à repousser les spéculations selon
lesquelles Mitch McConnell compte user de sa position pour faire
dérailler la procédure de destitution ("impeachment") engagée en
septembre par les démocrates, en tentant d'empêcher le cas
échéant la tenue d'un procès au Sénat.
    "Nous devrons nous saisir de l'affaire si la Chambre des
représentants choisit cette voie (mettre en accusation Donald
Trump), les règlements du Sénat sont très clairs", a-t-il dit à
la chaîne de télévision CNBC. "Je n'aurai pas d'autre choix".
    McConnell a fait cette annonce alors que trois commissions
de la Chambre des représentants ont assigné lundi l'avocat
personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, afin que celui-ci
transmette des documents liés aux pressions exercées sur le
président ukrainien Volodomir Zelenski pour qu'il ouvre une
enquête contre Joe Biden.  
    Rudy Giuliani, ancien maire de New York, a déclaré dans un
entretien télévisé avoir demandé au gouvernement ukrainien de
"cibler" Joe Biden, plus sérieux rival démocrate de Trump pour
l'élection présidentielle américaine de novembre 2020.
    La Chambre des représentants a entamé une procédure de
destitution à l'encontre de Trump, qu'elle soupçonne d'avoir
abusé de ses pouvoirs pour nuire à Biden, après qu'un membre des
services du renseignement américain a lancé l'alerte sur un
entretien entre le président américain et son homologue
ukrainien le 25 juillet dernier.  
    D'après le Wall Street Journal, le secrétaire d'Etat
américain Mike Pompeo a lui aussi pris part à l'entretien
téléphonique entre Trump et Zelenski, une information à même
d'attirer l'attention des démocrates qui ont réclamé à Pompeo
des documents concernant des contacts avec le gouvernement
ukrainien.  
    Le New York Times a pour sa part rapporté que Donald Trump a
cherché à obtenir auprès du Premier ministre australien Scott
Morrison de l'aide dans l'enquête ouverte par le département de
la Justice pour déterminer l'origine de l'"enquête russe"
bouclée cette année par le procureur spécial Robert Mueller.
    "Les démocrates ne veulent clairement plus que la vérité
éclate car cela pourrait leur nuire politiquement, mais cet
appel téléphonique est en lien avec une enquête annoncée
publiquement il y a plusieurs mois pour découvrir ce qu'il s'est
passé exactement", a déclaré le porte-parole de la Maison
blanche, Hogan Gidley, en réaction à l'article du New York
Times.
    Un sondage Reuters/Ipsos réalisé en ligne du 26 au 30
septembre montre que 45% des Américains estiment que Donald
Trump "doit être destitué", contre 37% dans une enquête
d'opinion effectuée la semaine dernière. Quarante-cinq pour cent
des personnes sondées ont déclaré que le président ne devait pas
être destitué. Quinze pour cent ne se sont pas prononcés. 
    Donald Trump a passé une grande partie de la journée de
lundi à diriger sa colère contre le président démocrate de la
commission du Renseignement de la Chambre des représentants,
Adam Schiff, demandant sur Twitter que celui-ci soit arrêté pour
"trahison".  

 (David Morgan et Roberta Rampton, avec Patricia Zengerle,
Makini Brice et Doina Chiacu; Jean Terzian pour le service
français)
 

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