Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Turquie, Jordanie et Emirats accusés de violer l'embargo sur les armes en Libye
information fournie par Reuters 02/12/2019 à 21:04

    NATIONS UNIES, 2 décembre (Reuters) - Le Conseil de sécurité
des Nations unies a appelé lundi au plein respect de l'embargo
sur les armes en Libye, enfreint de manière répétée par la
Turquie, la Jordanie et les Emirats arabes unis selon le comité
des sanctions du Conseil.
    Dans une déclaration adoptée par consensus, les Quinze
demandent à tous les Etats "de ne pas intervenir dans ce conflit
ou de ne pas prendre de mesures qui pourraient exacerber ce
conflit", et expriment leur préoccupation face à "l'implication
croissante de mercenaires". 
    Selon les experts de l'Onu chargés de contrôler l'embargo,
la Jordanie et les Emirats arabes unis fournissent du matériel
militaire aux forces du maréchal Khalifa Haftar, qui ont lancé
une offensive en avril dernier contre la capitale Tripoli où
siège le gouvernement d'accord national (GNA) reconnu par la
communauté internationale.
    Le GNA a demandé quant à lui l'aide de la Turquie. 
    Ces accusations sont contenues dans un rapport confidentiel
qui doit être publié dans le courant du mois. 
    Les missions jordanienne et turque à l'Onu n'ont pas répondu
dans l'immédiat à des demandes de commentaires de Reuters. Les
Emirats arabes unis se sont dits "fermement attachés au respect
des obligations découlant du régime de sanctions libyen". 
    Haftar, qui nie recevoir des soutiens étrangers, est
également soutenu par l'Egypte et plus récemment par des
mercenaires russes, selon des diplomates et des responsables en
fonction à Tripoli.

 (version française Jean-Stéphane Brosse)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.